De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Jeannette Bougrab vit depuis maintenant depuis trois ans à Helsinki, en Finlande. Peu après l’attentat de Charlie Hebdo qui a fait douze morts dont son compagnon, Charb, en 2015, l’ancienne secrétaire d’Etat a en effet accepté un poste à l’ambassade de France, où elle est conseillère culturelle. Alors que de nombreuses commémorations ont eu lieu ces derniers jours, Jeannette Bougrab a accepté de se confier à Ouest-France. Mère d’une fille, c’est aussi pour elle qu’elle a accepté de partir loin de la France. "J’ai 'choisi' de partir, de quitter mon pays pour protéger ma fille et me reconstruire", confie-t-elle avant d’expliquer que cela a porté ses fruits : "Aujourd’hui je vais mieux, merci".
Sur le plan personnel, Jeannette Bougrab s’est d’ailleurs réconciliée avec les parents de Charb, comme elle le racontait il y a peu à Gala. "Je pense qu’ils considèrent May [ndlr : sa fille] comme leur petite-fille. Nous avons une relation tout en pudeur", disait-elle alors.
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La France à 2300 kilomètres
Loin du cœur, ne veut pas dire loin des yeux. Depuis la Finlande, Jeannette Bougrab continue de regarder ce qu’il se passe en France et de s’indigner aussi. "La chute de Raqqa ne conduit pas, contrairement à ce que certains pensent, à la fin du terrorisme en France. Les islamistes s’adaptent et je crains que, demain encore, il y ait des morts", déclare-t-elle d’ailleurs.
Parmi ses projets, Jeannette Bougrab qui a récemment publié un livre, envisage un nouveau film. "Après avoir réalisé un premier film documentaire sur ces petites filles interdites d’école pour Canal plus, je prépare un second film sur le drame humanitaire au Yémen. Là-bas, un enfant meurt toutes les dix minutes", détaille-t-elle.