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Bourdin vs Fillon
Avant le premier tour de la présidentielle, Jean-Jacques Bourdin devait faire passer son "Entretien d'embauche" aux onze candidats. Le journaliste avait donc invité François Fillon qui a finalement annulé sa venue prévue le 21 avril.
S'en sont ensuivis des échanges houleux entre les deux hommes, par médias interposés. "François Fillon a décliné l’invitation. Il ne veut plus parler des affaires, donc il estime que l'on ne peut plus l'interroger. Vous savez les absents ont toujours tort dans la vie. Il y a quelques mois, il souhaitait absolument que l'on parle des affaires, mais c'était à l'époque de la primaire, quand on parlait de Nicolas Sarkozy. Là, il voulait qu'on parle des affaires. Aujourd'hui, terminé, il n'en veut plus !", a déclaré le journaliste au micro de RMC jeudi matin.
"Je me fait insulter en direct sur votre antenne"
Suite à ces déclarations, François Fillon s'est expliqué au micro de BFMTV. Visiblement, le candidatn'a pas du tout la même version des faits que Jean-Jacques Bourdin. "J'ai proposé deux dates, je n'ai jamais dit que je ne voulais pas aller chez Bourdin. J'étais même en train d'en négocier une troisième et je me fais insulter en direct sur votre antenne", a-t-il affirmé.
Mais l'histoire ne s'arrête pas là. Le journaliste a ensuite pris d'assaut son compte Twitter pour démentir cette nouvelle version. "François Fillon ment, je ne l'ai jamais insulté. Il a annulé. Il n'a jamais proposé trois autres dates", a-t-il écrit.
Bourdin vs Thévenoud
En mars 2016, l'animateur vedette de BFMtv/RMC avait eu maille à partir avec Thomas Thévenoud, éphémère secrétaire d'Etat chargé du commerce extérieur dans le gouvernement Valls II. Dans un tweet publié le 24 mars, Jean-Jacques Bourdin avait écrit : "T. Thévenoud a aussi la phobie de la vérité... il ment encore... une maladie ?" En cause, des passages du livre de l'ancien secrétaire d'Etat dans lesquels il montre un côté égotique du journaliste.
Un passage entier retrace notamment un échange musclé entre l'homme politique et Bourdin dans la salle de maquillage de BFMtv. Ce premier, furieux de ne pas avoir obtenu l’interview de l'éphémère secrétaire d’Etat pour son émission Bourdin Direct, compte bien lui faire savoir. Il profite d’un moment en "off" avant que le second n'aille en plateau pour le charger : " Je crois que vous n’avez aucun courage, en fait (…) La vérité, c’est que vous êtes un peureux. Vous n’avez pas eu le courage de venir chez moi, c’est tout. Vous avez eu la trouille. Vous n’avez rien dans le pantalon. C’est chez moi qu’il fallait dire les choses. Sinon ça ne vaut rien. Chez les autres, ça ne vaut rien". En guise de réponse, l’homme politique lui aurait rétorqué qu’il n’était pas " le seul intervieweur de la télé française".
Bourdin vs Estrosi
En décembre 2015, en pleine campagne pour les régionales, le ton est monté à l'antenne entre Jean-Jacques Bourdin et Christian Estrosi, opposé à Marion Maréchal-Le Pen pour prendre la tête de la région PACA. En cause, une invitation pour un débat télévisé sur BFMtv/RMC. Christian Estrosi a sous-entendu que c'était son adversaire qui avait déterminé la date du débat. Ce qui a mis en colère le journaliste. "Est-ce que je peux rendre publics tous les messages que je vous ai envoyés ?! C’est un mensonge absolu que vous proférez ce matin !", a déclaré le journaliste.
Le ton est encore monté lorsque Christian Estrosi a accusé RMC d’être " la chaîne qui a soutenu le Front national de manière honteuse. Oui, oui, oui. Vous voulez que je décompte les minutes que vous leur avez accordées par rapport à ma candidature ?", s’est emporté Christian Estrosi, provoquant la colère de son interlocuteur. " Je ne vais pas débattre de ça publiquement pendant des heures ", a indiqué le journaliste, prévenant qu’il allait quand même " rétablir certaines vérités" un peu plus tard à l’antenne.
Bourdin vs Sarkozy
Invité d'Anne-Sophie Lapix dans C à vous, le 9 juin 2016, Jean-Jacques Bourdin expliquait pourquoi Nicolas Sarkozy ne veut plus venir à son émission. "Il est invité, s'il a envie de venir, il vient, faisait-il entendre. S'il n'a pas envie de venir... Moi je sais à peu près pourquoi. Parce qu'il est comme ça, parce qu'il est bouillant, parce qu'il m'en veut. (...) Peut-être que ça date de la dernière présidentielle, quand je lui avais posé la question sur son avenir politique, et qu'il m'avait répondu que s'il était battu, il se retirerait de la vie politique."
Bourdin vs Le Pen
Entre Jean-Jacques Bourdin et Marine Le Pen, les interviews sont toujours très tendues. En mars dernier, la présidente du FN avait déclaré que la chaîne BFMtv avantageait Emmanuel Macron. "Monsieur Drahi (patron de BFM) a bénéficié de la part de monsieur Macron de l’autorisation de racheter SFR alors que monsieur Montebourg qui était ministre avant lui, s’y était très vivement et fermement opposé", a-t-elle déclaré ajoutant que c’est "Macron qui a donné l’autorisation". "Vous croyez qu’avec mon portable je reçois des ordres de monsieur Drahi ? Franchement ? Vous croyez ça ?", a interrogé sèchement le journaliste.
En décembre 2015, le ton était monté d'un cran, alors que Jean-Jacques Bourdin interviewait Gilles Kepel. Lors de cette interview, le premier avait demandé au spécialiste de l'islam de revenir sur " les liens entre Daesh et le Front national, enfin pas les liens directs, mais ce repli identitaire qui, finalement, est une communauté d'esprit." Des propos qui avaient ulcéré la présidente du FN, qui avait alors publié sur son compte Twitter des images d'exécutions de l'Etat islamique avec à chaque fois le commentaire : "Daesh, c'est ça !".