La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
C’est sur sa page Facebook qu’Adrien Borne a décidé de rompre le silence. "Moi, victime d’un pédophile, je voulais vous dire…", commence ainsi par écrire le journaliste d’I-Télé qui officie l’après-midi sur la chaîne d’informations en continu.
Celui qui est aussi passé par RMC, et qui fut le joker de Jean-Jacques Bourdin, poursuit : "Je voulais vous dire que, comme d’autres, j’ai été abusé par un homme que le terme générique regroupe dans la catégorie pédophile. Comme il paraît simple de condenser une telle horreur."
A lire aussi - Comment un prof condamné pour pédophilie a-t-il pu enseigner à nouveau ?
"J’ai oublié le superflu pour ne garder que l’humiliation"
Le journaliste confie ensuite avoir été violé à l’âge de 13 ans. "J'étais dans une colonie de vacances et pendant une dizaine de jours, il est entré tous les matins dans ma chambre. Je n'ai pas bougé. Jamais. Pas crié. Jamais. Pas respiré. Jamais. Il repartait, toute la journée. Il rodait. Pour recommencer ensuite", écrit Adrien Borne dans un message poignant.
Près de vingt ans après les faits, le journaliste revient sur son "long silence" et peine encore à relater "ce que jamais les mots ne suffiront à raconter." "J'ai oublié son nom et son visage. Oublié le superflu pour ne garder que l'humiliation", écrit-il encore.
En bas de son message, les internautes ont salué le courage d’Adrien Borne, dont son collègue à I-Télé, Olivier Le Foll, qui a déclaré : "Bravo mon ami pour ton courage et le choix de tes mots."
Vidéo sur le même thème : Pédophilie dans l'église : quelles mesures adopter ?