Il trouve un préservatif dans le poisson qu'il cuisinait Un préservatif retrouvé dans un poisson pêché par un jeune hommeabacapress
Un préservatif dans l'estomac d'un poisson. C'est ce qu'a découvert un jeune homme français. Une mauvaise surprise qui ne sera certainement pas la dernière au vue de la pollution grandissante des mers...

Les animaux marins sont en danger. En cause, la pollution créée par les hommes. Les conséquences de ce sujet, qui fait débat depuis quelques années, sont malheureusement de plus en plus visibles. Pour preuve, un homme a trouvé un préservatif à l'intérieur d'un poisson qu'il venait tout juste de pêcher afin de le cuisiner, rapporte Nice Matin

Un préservatif retrouvé dans un poisson

L'histoire se déroule à Olbia au large de la Sardaigne. Le jeune homme a attrapé un poisson afin de le ramener à son domicile et le déguster. Or, en ouvrant lui ouvrant le ventre, il découvre une mauvaise surprise... un préservatif ! Le poisson avait en effet ingurgité ce bout de plastique ! 

 L'homme a alors décidé de poster la photo du crime sur les réseaux sociaux. Un cliché qui n'a pas manqué de faire réagir de nombreux internautes choqués de cette trouvaille; notamment sur Twitter. 

"Quand on considère l'océan à la fois comme un garde-manger et comme une poubelle, ça donne ça", a regretté l'association Sea Shepherd France. D'après une étude de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer), la Méditerannée est par ailleurs la mer la plus polluée d'Europe.

Vidéo du jour

Un rapport de l'Ifremer alarmant

Le rapport de l'Ifremer stipule que toutes sortes de détritus existent en Méditéranée mais aussi dans les mers en général. Cela va de la macro à la micro particule de plastique. Les chercheurs ont ainsi découvert des sacs et bouteilles plastiques, des canettes métalliques, des filets de pêche, du cotons et même des vêtements. "Dans les années 90, leur densité fluctuait autour de 100 déchets par km2", déplore Olivia Gérigny, une chercheuse océanographe au Centre Ifremer de Toulon, auteur de l’étude.

"Depuis 2012, cette densité se situe plutôt autour de 200 déchets par km2, avec un maximum de près de 300 atteint en 2015. Le plastique représente plus de 60% de ces déchets.", ajoute-t-elle.