De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Alors que le débat portant sur le droit au mariage pour tous fait actuellement rage en France, Jean-Jacques Aillagon, l’ancien ministre de la Culture s’est confié au Nouvel Observateur sur son homosexualité. Membre du gouvernement sous Jacques Chirac (2002-2004), il a en effet indiqué : "Quand j’étais ado à Toulouse, les boites gay étaient interdites. Il fallait aller dans le département voisin pour sortir. Quand on a connu ça, on comprend mieux les crispations autour du débat sur le mariage pour tous. Et on peut se féliciter du projet de loi…". Signataire du manifeste "Pour nous, c’est oui !" en faveur du mariage pour tous, Jean-Jacques Aillagon a poursuivi : "Comme beaucoup d’homos de ma génération, j’ai voulu d’abord me conformer à un modèle social. Je me suis marié, j’ai eu deux enfants. Et puis dans les années 70, je me suis affranchi de ce carcan".
"A l’époque, l’homosexualité, c’était une maladie"
Revenant sur la période douloureuse qui a suivi l’annonce de son homosexualité, l’ancien ministre a expliqué : "Ce fut une période douloureuse (…) J’ai été traité médicalement : à l’époque, l’homosexualité, c’était une maladie. J’ai suivi des traitements hormonaux, même des cures de sommeil : les médecins pensaient que l’homosexualité était une forme de dépression nerveuse".