Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Jeudi dernier, la justice a contraint les enseignes Castorama et Leroy Merlin à fermer leurs portes le dimanche. Mais malgré cette interdiction, quatorze magasins ont néanmoins accueilli les clients toute la journée, salariés et patrons réclamant le droit de travailler le dimanche. Devant ce coup de pression, le gouvernement va discuter ce lundi de la question du travail dominical. Une réunion est prévue à Matignon avec « les ministres concernés pour faire évoluer les choses » a indiqué Marisol Touraine sur le plateau de C politique sur France 5.« Le statu quo n'est pas tenable »« Il y a des salariés qui ont envie de travailler dimanche, des gens qui ont envie de faire leurs courses le dimanche » a déclaré la ministre des Affaires sociales, estimant que « le statu quo n'est pas tenable ». Mais la question divise, y compris au sein du gouvernement. Benoît Hamon, le ministre de la Consommation, a ainsi estimé « inadmissible qu'une marque n'applique pas une décision de justice ». Pour Manuel Valls, « une concertation est nécessaire », la loi Mallié, organisant le travail le dimanche et promulguée en 2009, étant selon lui « incohérente ».Travailler le dimanche : une nécessité pour certainsUne réunion de concertation est donc prévue ce lundi matin à Matignon pour ouvrir le débat, préparer une concertation sur la question, et tenter de trouver une voie pour clarifier la loi. Pour certains salariés, travailler le dimanche est en effet un choix mais aussi une nécessité, car synonyme de revenus supplémentaires. Michel Sapin, le ministre du Travail, pas particulièrement favorable au travail dominical, se dit cependant ouvert à un débat sur la question.