Paul G., 31 ans est accusé d’avoir violé Gisèle Pelicot en 2016. Il a reconnu les faits dans leur totalité ce vendredi 8 novembre, avant de faire part à la cour de son souhait de devenir pasteur.
Le choix du gouvernement laisse les internautes perplexes. Lundi, un hommage solennel était rendu aux victimes des attentats en France, à l’Hôtel des Invalides à Paris. Aussi, une statue avait été commandée pour que leurs proches puissent déposer à ses pieds des gerbes de fleurs. Mais si l’idée de départ était louable, le choix de la statue est en revanche sujet à de nombreuses critiques. En cause : le fait qu'elle représente une femme… décapitée tenant sa tête dans ses mains. Un choix qui semble tristement faire écho aux récentes attaques djihadistes qui ont frappé le territoire.
"Cela symbolise les paroles de la victime portées au-delà la morte"
Pourtant, et ainsi que l’explique Yahoo.fr, cette statue "n’a pas du tout été sculptée dans ce contexte". En fait, elle a été créée en 1998 par Nicolas Alquin et sur commande de « SOS Attentat », une des premières associations de victimes d’attentats. Baptisée "La parole portée", elle est "le résultat d’une rencontre avec l’artiste Nicolas Alquin qui a sculpté dans le bronze une statue représentant une femme dont la tête décapitée repose dans ses mains mais dont les paroles continuent à sortir de la bouche ; cela symbolise les paroles de la victime portées au-delà la morte", avait à l’époque précisé François Rudetzki, la présidente de l’association au site Terrorisme.net. "C’est notre message d’espoir, notre souci de justice et de vérité", avait-elle ajouté.
Des explications qui semblent avoir échappés à la plupart des internautes qui pointent actuellement une gaffe du gouvernement.
En 2015, celui-ci a avait déjà été pointé en marge d’une cérémonie d’hommage. Il s’agissait alors de celle organisée pour les victimes de l’attentat à Charlie Hebdo. Sur la plaque listant leur nom, celui du dessinateur Wolinski avait été écrit avec un "y". Une bourde qui n’avait alors pas manqué de faire réagir sur la toile.