Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Certains considèreront qu'il s'agit là d'une avancée significative, d'autres d'une simple main tendue. Toujours est-il qu'en cette veille du week-end de Pâques 2018, la justice avait pour mission d'étudier l'une des requêtes des ainées du taulier. A savoir : celle portant sur l'ultime album de Johnny Hallyday.
A lire aussi : Johnny "manque terriblement" à David Hallyday
De fait, tel que le souligne Le Parisien, les avocats de David et de Laura avaient, au début de cette audience, une ambition : celle de réclamer à Warner Music les ultimes enregistrements du rockeur sous peine d'infliger à la maison de disques une pénalité portée à 10 000 euros par jour de retard. A la suite de cela ce vendredi 30 mars, ils ont bien obtenu une chose. Peut-être pas forcément ce à quoi ils aspiraient. Warner Music ayant, en effet, accepté que l'ultime album de Johnny soit écouté par ses grands enfants.
"Un contentieux qui nous dépasse"
Mais l'avocat de la maison de disques, Me Éric Lauvaux, tient à le souligner : "Droit d’écouter ne signifie pas droit de regard". Et de poursuivre : "Nous avons l’impression d’être otages d’un contentieux qui nous dépasse".
Il faut dire que cet ultime opus vaut de l'or. Jusqu'au bout, Johnny Hallyday a fait en sorte de le contrôler. Quant à Warner Music, la maison de disques a dépensé plusieurs centaines de milliers d'euros pour le produire. En mars 2017, le taulier posait sa voix sur trois premières chansons à Santa Monica ("Je ne suis qu’un homme", "Un enfant du siècle" et "Pardonne moi"). En septembre dernier, alors qu'il était de retour en France, il enregistrait sept morceaux supplémentaires. "Je suis vraiment très heureux de faire du rock’n’roll", avait-il indiqué, à ce moment là, par SMS à son directeur artistique.
En novembre 2017, Johnny signait une lettre validant la commercialisation de l'album en question comprenant les titres enregistrés. Titres auxquels il souhaitait ajouter des chœurs et des violons. Ce serait chose faite depuis janvier.
Réponse le 13 avril ?
Les grands enfants du rockeur réclament, eux, simplement, comme l'explique l'avocat de David, que la voix de leur père ne soit pas dénaturée au mixage. Il semblerait, que compte tenu de toute cette affaire d'héritage, Laeticia Hallyday ne souhaite, de son côté, plus particulièrement qu'ils y aient accès, indiquait récemment l'avocat de cette dernière Me Amir-Aslani.
Une ultime (?) décision du Tribunal de Grande Instance de Nanterre devrait, dans tous les cas, être rendue le vendredi 13 avril prochain à 15 heures.
En vidéo - Héritage de Johnny Hallyday: décision du tribunal le 13 avril 2018