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Un rapport de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) pointe une augmentation de 8.5% des cambriolages pour les résidences principales en France. Un phénomène en hausse constante.

© abacapressUn cambriolage toutes les 90 secondes. C’est le chiffre alarmant qui ressort du rapport de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales pour l’année 2012. Quand on sait que seul un peu plus de la moitié des victimes (6 sur 10) ose porter plainte, on commence à mesurer l’ampleur d’un phénomène, 352 000 cambriolages cette année, en hausse constante.
Premières touchées, les campagnes et les agglomérations où le nombre d’effractions a littéralement explosée : depuis 2007, les gendarmes ont constaté une hausse de 65% des effractions. Cette pratique moins médiatique est devenue tout aussi lucrative que le trafic de stupéfiants ou les braquages, tout en bénéficiant d’une plus grande mansuétude pénale. Selon le Figaro, une estimation récente chiffrerait à 200 000 euros par semaine la somme récoltée par les réseaux. Ceux-ci, le plus souvent originaires d’Europe de l’Est et très organisés règnent en maître sur le secteur.
L’étude de l’année précédente établissait déjà un top 5 des départements, dont le taux de cambriolage  dépassait 6 pour 1000 habitant : la Haute-Garonne, les Bouches-du-Rhône, la Drôme, la Côte-d’Or et le Doubs. Pour voler au secours des cambriolés, Manuels Valls compte sur l’action des cracks du CAC (cellule anti-cambriolage) en attendant l’annonce d’un plan d’action  national d’ici l’été.