Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
"Dire non une onzième fois à cette réforme injuste et brutale". Au sortir de la réunion à Matignon avec la première ministre, l’intersyndicale ne mâche pas ses mots et réaffirme son opposition au très controversé projet de loi. Cette rencontre de courte durée s’est soldée par un échec, tant pour le gouvernement que pour les partenaires sociaux qui regrettent la décision de la cheffe du gouvernement de maintenir le texte.
Ce jeudi 6 avril se tiendra donc une nouvelle journée de grève et les syndicats comme les politiques de gauche espèrent qu’elle soit massive. Selon les prévisions, plusieurs secteurs devraient être impactés tels que les transports, l’éducation ou encore les raffineries.
Transports et aviation : quelles sont les perturbations à prévoir ?
Côté SNCF, plusieurs perturbations sont à prévoir. Ainsi, il faudra compter en moyenne trois TGV sur quatre, de même pour les Ouigo. Concernant les TER, un train sur deux devrait circuler en moyenne tandis qu’il ne devrait y avoir qu’un Intercité sur 4. Pour le Thalys ainsi que l’Eurostar, la circulation sera en revanche quasi-normale.
A Paris , la RATP prévoit un trafic quasi normal sur les RER avec quelques perturbations sur plusieurs lignes de métro. Le trafic devrait également être impacté dans plusieurs autres villes telles que Nice, où trois lignes de tramway seront à l’arrêt, précise Le Parisien.
Concernant le domaine de l’aviation, plusieurs aéroports connaîtront des perturbations. "Du mercredi 5 avril 2023 dans la soirée jusqu’au vendredi 7 avril 2023 à 6 heures du matin, le trafic aérien sera perturbé au départ et à l’arrivée des aéroports de Marseille-Provence, Toulouse, Bordeaux et Nantes", explique la Direction générale de l’aviation civile dans un communiqué, précisant que "des annulations et des retards sont à prévoir".
Alors que le ramassage des poubelles semble reprendre son cours normal, cette nouvelle journée de mobilisation va-t-elle entraîner de nouvelles grèves dans le milieu ?
Vers une nouvelle grève des éboueurs ?
Lundi 3 avril, dans un courrier adressé à la maire de Paris, Anne Hidalgo, la CGT a appelé tous les professionnels du secteur à "participer activement et massivement aux journées d’actions intersyndicales et interprofessionnelles des jours à venir, et notamment celle du 6 avril 2023".
De plus, un nouveau préavis de grève "reconductible et indéterminé" pour les éboueurs a été déposé à partir du jeudi 13 avril. Ainsi, si la mobilisation de demain pourrait avoir un impact sur le ramassage des déchets, la situation ne devrait pas tellement se détériorer avant le 13 avril.
La situation est-elle similaire pour les raffineries ?
Grève dans les raffineries : à quoi s’attendre ?
Dans le secteur du carburant, la situation semble s’améliorer légèrement sur le territoire même si environ 11%des stations-services françaises restent en rupture total e ou partielle le mardi 4 avril. Plusieurs raffineries ont repris leur acivité telles que celle de Esso-ExxonMobil en Normandie.
Malgré tout, d’autres restent pour l’instant en arrêt comme celle de TotalEnergies de Gonfreville-l’Orcher en Seine-Maritime, qui pèse encore près d’un quart des capacités françaises. Pour l’heure, il faudra donc encore patienter pour connaître les suites des mobilisations dans ce domaine.