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Votée courant 2013, les textes de loi d’outre-Manche autorisant le mariage entre personnes du même sexe en Angleterre et au Pays de Galles doivent entrer en vigueur le 29 mars prochain, date à laquelle seront célébrés les premières unions homosexuelles. Cependant, tandis que nombreux considèrent cette réforme comme un progrès, celle-ci donne également du fil à retordre aux fonctionnaires britanniques. En effet, ceux-ci voient la nouvelle loi se heurter à plusieurs clauses des textes relatifs à la famille royale, dont certains sont vieux de plus de 700 ans. Ainsi, au terme d'un laborieux processus de réécriture, les titres féminins tels que "reine" ou "princesse" ne pourront être obtenus par un homme.
Une de ses clauses datant de 1285 stipule notamment que lors de son mariage, l’épouse du roi acquière de facto le statut de reine. En va de même pour le Prince de Galles, mais également comtes et comtesses, ducs et duchesses et encore sirs et ladies. Par ailleurs, une loi du 14ème siècle qualifie de "crime de haute-trahison" toute relation sexuelle entretenue avec la moitié de Sa Majesté. Cependant, celle-ci ne condamne à aucun moment de coucher avec l’époux du Roi, l’homosexualité étant à l’époque plus que taboue.
Ces textes, en raison de leur archaïsme, ne peuvent plus s'appliquer avec les nouvelles lois, d’où une nécessité urgente de les réécrire. Ce à quoi s’attèlent les fonctionnaires, actuellement en pleine opération de "nettoyage". Ce travail consiste notamment à remplacer ou reformuler les termes comme "époux, "épouse", "veuf" ou "veuve", afin d’ôter toute ambigüité. Un argument de plus pour les opposants britanniques au mariage homosexuel, qui dénoncent le "désordre complet" qu’il a entraîné dans la loi.