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Mathieu Gallet : 105 000 euros
Mathieu Gallet est dans la tourmente. Dans son numéro du 18 mars, Le Canard Enchaîné a dévoilé que la rénovation de son bureau avait coûté la modique somme de 100 000 euros, loin des 34 500 euros initialement prévus. Confirmée par Radio France, l'information a fait l'effet d'une bombe. L'hebdomadaire a évoqué la restauration des "boiseries précieuses en palissandre" présentes dans le bureau du patron du groupe. Le tout pour la somme de 70 000 euros, selon les précisions de l'entreprise publique.
La présidence de Radio France s'est d'ailleurs justifiée dans un communiqué en évoquant "le patrimoine historique" de la pièce. Toujours selon Le Canard, un changement de moquette ou encore de nouveaux meubles ont augmenté la facture. Celle-cia du mal à passer, surtout lorsque l'on connaît le contexte actuel de l'entreprise publique. Après avoir annoncé un déficit de 21,3 millions d'euros en début d'année, le groupe a prévu un "plan de retour à l'équilibre". Des préavis de grève ont d'ailleurs été déposés ce jeudi et plusieurs antennes sont perturbées par un mouvement illimité.
Nicolas Sarkozy : 570 000 euros
Avec son déménagement du Palais de l'Élysée à la rue Miromesnil (dans le 8ème arrondissement de Paris), l'ancien président de la République se place en tête de ce classement. S'il ne s'agit pas ici de frais de rénovation, les bureaux investis par Nicolas Sarkozy suite à sa défaite à la présidentielle de 2012 ont déjà coûté 570 000 euros à l’État. Le 17 janvier dernier, Mediapart publiait le détail des dépenses engagés par l’État français au profit de l'ex-président entre mai 2012 et décembre 2014. Le déménagement, qui comprenait aussi l'achat de nouveaux meubles, a ainsi coûté 56 727 euros aux contribuables français. A cela s'ajoutaient les 196 000 euros de frais de loyer par an ainsi que des frais d'entretien.
Nicolas Sarkozy étant président de l'UMP au moment de ces révélations, de telles dépenses publiques avaient fait polémique.
Thierry Lepaon : 62 000 euros
Thierry Lepaon, l'ex-secrétaire général de la CGT, a lui aussi créé la polémique à la fin du mois de novembre 2014. Une fois encore, Le Canard Enchaîné s'était procuré les factures des travaux effectués dans son bureau. Celui-ci, situé au siège de la CGT à Montreuil (Seine-Saint-Denis), avait été rénové pour la bagatelle de 62 000 euros. Plus encore, cette somme avait entièrement été prise en charge par le syndicat, donc par les syndicalistes. Devis à l'appui, l'hebdomadaire avait révélé que le tiers de cette somme concernait le renouvellement du mobilier, soit plus de 20 000 euros. Peu de temps après ces révélations, le numéro un du syndicat avait estimé les travaux nécessaires. "Cela fait 14 ans qu'il (le bureau) n'avait pas été refait", avait-il déclaré sur Europe 1.
Déjà mis en cause quelques semaines plus tôt pour d'onéreux travaux dans son logement de fonction, Thierry Lepaon avait finalement quitté ses fonctions.