De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Fini de rire. Alors que la France affronte l'Espagne ce soir pour un match décisif dans la qualification au mondial 2014, la rencontre déchaine une passion inhabituelle de l'autre côté des Pyrénées. Habituée à dominer le football mondial depuis trois ans, la sélection, double championne du monde et d'Europe, jouit habituellement d'un relatif anonymat dans un pays aux identités régionales fortes. Alors que ce sont le Real Madrid et le FC Barcelone qui font habituellement la Une de la presse, les trois plus grands quotidiens sportifs ont choisi de titrer sur le match du soir.
Une question d'orgueil
Une question d'orgueil avant tout, dans un paysage médiatique sûr de la supériorité sportive de son équipe et qui n'a pas digéré les critiques françaises sur le dopage ou les sketchs des Guignols. Pour Marca, "ce soir sera notre soir", peut on luire en pleine Une avec une Tour Eiffel peinte en Jaune et rouge, couleurs de la sélection. Du côté de l'autre magazine sportif pro-Madrid, As, on a décidé de jouer davantage la corde de la provoc, avec "Allons enfants de la patrie", en français et en plein page également. Une référence à l'affaire Benzema, qui a beaucoup choqué outre-Pyrénnées, où il est inconcevable de refuser de chanter l'hymne national.
Défaite interdite
Enfin du côté du quotidien pro-Barcelone, El Mundo Deportivo, on tire la sonnette d'alarme "alerte rouge" peut on lire sur la Une. Signe que la situation est délicate pour la sélection espagnole qui joue quasiment sa qualification directe dans le contre la France. Dans un pays connu pour les excès de sa presse sportive, on n'ose imaginer les conséquences d'une défaite pour "la Roja" (surnom de la sélection ibérique). Défaite interdite donc ce soir sous peine de voir à nouveau s'agiter les Guignols.