De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Elle a passé sept ans dans une prison mexicaine pour des enlèvements qu’elle a toujours niés. Libérée le 23 janvier 2013, Florence Cassez sort ce jeudi Rien n’emprisonne l’innocence, son deuxième livre, dans lequel elle se confie un peu plus. Après un retour en France rès médiatisé l’an dernier, la jeune femme, désireuse de reprendre une vie normale, s’était ensuite faite plus discrète. Elle est aujourd’hui de retour dans les médias, avec un objectif : que les Français, tous les Français, croient en son innocence. « Ce lynchage médiatique, c'était pire que la détention »Celle qui déclarait à sa libération être « dans les nuages » dit aujourd’hui avoir les pieds sur terre. « J'ai atterri. Douloureusement, mais j'ai atterri » déclare Florence Cassez, qui souhaite aujourd’hui « tourner la page ». « Je suis passée par toutes les étapes. Il y a eu l'euphorie de la sortie de prison, puis l'adaptation à la vie extérieure... J'ai l'impression d'avoir vécu dix ans en une année » confie-t-elle. Dans Rien n’emprisonne l’innocence, elle revient sur son arrestation, sa libération et son retour à la vraie vie. Mais surtout sur le combat qu’elle continue de mener aujourd’hui. « La détention, c'était dur. Mais ce lynchage médiatique, c'était pire encore » avoue-t-elle. Car des médias mexicains qui la surnommaient « Florence la diabolique » aux Français qui doutaient parfois de son innocence, Florence Cassez veut continuer à se battre pour la vérité.« J'ai besoin que tout le monde me croie »« J'ai besoin que l'on reconnaisse publiquement cette innocence, que tout le monde me croie. Ce combat n'est toujours pas terminé. Et pardon si certains s'agacent de me voir encore médiatisée : j'ai bien l'intention de continuer » déclare-t-elle ainsi à Metronews. Mais Florence Cassez veut également se battre « tous les innocents qui sont encore emprisonnés au Mexique ». En attendant, celle qui s’est mariée en juillet dernier, participe également à l’écriture d’un film autobiographique, et entend bien retrouver du travail pour « retrouver une vie normale ».