De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Tuée en 2013, la petite Fiona a vécu un véritable enfer pendant les dernières semaines de sa vie. En 2015, deux ans après l’éclatement de cette affaire et alors que la mère et le beau-père de la fillette étaient jugés pour son meurtre, le procureur de la République de Clermont-Ferrand a rendu ses conclusions dans un document que La Montagne qualifiait à l’époque de "limpide" et "parfois glaçant". Et pour cause, ce rapport détaillait les sévices subis par la petite fille pendant les jours qui ont précédé son décès.
"Au terme de plus de deux ans d’enquête (...), le procureur s’est forgé une conviction, écrivait alors le quotidien régional. La mort de Fiona est l’aboutissement d’un processus de 'violences répétées' commises essentiellement par Berkane Makhlouf dans l’appartement" familial. Citant le magistrat qui avait employé le terme "calvaire", le journal rapportait ensuite le détail de ces violences : Fiona a encaissé "successivement les coups à la tête, au visage et à l’abdomen".
A lire aussi –Mort de Fiona : les troublantes confidences de sa mère à une surveillante de prison
"Une escalade morbide"
Des coups que sa mère aurait tenté de cacher, comme ce matin du 6 mai 2013, soit sept jours avant que sa disparition soit signalée, où elle a utilisé un "bandeau jaune" pour dissimuler un hématome sur la tempe de sa fille, rappelait La Montagne. Quelques jours plus tard, le 11 mai, Fiona était retrouvée morte dans son lit, vraisemblablement après avoir enduré de nouveaux sévices. Aussi, et en l’absence de cadavre, le procureur a-t-il émis l’hypothèse que l’enfant soit décédée à cause "d'une lésion intracrânienne qui aurait dégénéré au fil des jours et des coups", indiquait encore La Montagne qui ajoutait que, toujours selon le magistrat, "l’escalade morbide n’a été rendue possible que par une action commune de chacun des deux mis en examen".
En vidéo - Affaire Fiona : en 2013, les internautes exprimaient leur colère sur les réseaux sociaux