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Sarah Rebaï a fait construire en 2011, à Essey-lès-Nancy, une extension et ce, en toute légalité avec un permis de construire. Sauf que considérant que cet agrandissement faisait de l'ombre dans son jardin ainsi que sur sa terrasse, sa voisine a décidé de porter l'affaire au tribunal. Après que la justice a donné raison en première instance en 2014 et en appel en 2015 à la plaignante, Sarah Rebaï a fait une demande de pourvoi en cassation qui s'est soldée par un échec. Sa demande ayant été rejeté la semaine dernière ainsi que le rapporte France Bleu, la propriétaire va donc devoir raser son extension comme le stipule la décision de la cour d'appel.
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D'extension, il s'agit en fait d'une seconde maison de 130 m² dans laquelle Sarah Rebaï avait prévu d'habiter et ce afin de louer sa résidence principale. Comme l'explique les Dernières Nouvelles d'Alsace, son avocate, Maître Françoise Thouin-Pallat, est particulièrement déçue de cette décision et a évoqué l'autorisation délivrée par la mairie en 2011 : "s'il y avait eu un problème d'ensoleillement et de luminosité, l'autorité administrative n'aurait pas délivré le permis de construire, elle l'a fait. C'est extrêmement choquant et je comprend parfaitement que Madame Rebaï soit déçue. Je trouve cela très sévère".
Prévenue par téléphone du rejet de son pourvoi en cassation, Sarah Rebaï est complètement démoralisée: "je me suis écroulée complètement sur mon canapé, je suis abattue, je ne m'attendais pas à cette décision. J'ai tout fait pour me battre, pour garder ma maison, je l'ai vu bâtir devant mes yeux. C'est dur pour moi, je n'arrive pas à y croire".
Cumul de dettes
Outre devoir raser sa maison, les soucis financiers s'accumulent pour la propriétaire de l'extension. Mère de deux enfants, elle doit désormais payer des frais de justice ainsi qu'un prêt immobilier. Concernant les frais d'avocat, elle doit rembourser 12 000 euros et son emprunt s'élève à 178 000 euros. Elle risque également de devoir s'acquitter d'une astreinte, bloquée pour le moment par la cour d'appel.
La mère de famille a décidé de ne pas saisir la Cour Européenne des Droits de l'Homme, une option jugée ''trop compliqué". Elle cherche cependant un moyen afin d'être aidée et envisage d'écrire une lettre au président de la République ou de lancer une pétition.