De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Une femme de 46 ans est jugée à partir de ce mercredi devant la Cour d’assises de l’Essonne pour avoir secoué mortellement le bébé de ses voisins, en 2011 à Athis-Mons (Essonne). Alors qu’elle en avait la garde, la voisine avait secoué à deux reprises le nourrisson de 6 mois afin qu’il cesse de pleurer.
Placée en détention provisoire depuis 2 ans et demi, la quadragénaire comparait devant le tribunal pour "coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner". Le fait que l’acte ait été commis à l’encontre d’une personne sur laquelle elle avait autorité constitue en outre une circonstance aggravante.
"On n'est pas dans le cadre d'un bébé secoué méchamment (...) Elle l'a bercé violemment, sans lui tenir la nuque, c'est tout", a assuré à l'AFP Me Fabrice Orlandi, l'avocat de l’accusée. Selon lui, la victime aurait succombé à un "coup du lapin".
La voisine était exaspérée par les pleurs
Après avoir secoué le bébé une première fois dans la matinée la baby-sitter d'un jour avait réitéré son geste dans l’après-midi, ce qui avait provoqué un saignement du nez ainsi qu’un évanouissement de la petite victime.
L’époux de la voisine est lui aussi sur le banc des accusés : rentré entre-temps du travail, elle l'avait dissuadé d'appeler les secours après qu'il a constaté que l’enfant respirait faiblement. Celui-ci s’est contenté d’appeler les parents. L’homme est placé sous contrôle judicaire pour non-assistance.
L'accusée risque 15 ans de prison. Son époux encourt, lui, 5 ans de prison et 75 000 euros d’amende. Le verdict est attendu vendredi.
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