Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
La petite phrase a fait l’effet d’une bombe. Alors que le monde a les yeux rivés vers Carlos Ghosn depuis sa fuite rocambolesque du Japon, certains s'interrogent sur l'identité des différentes personnes qui l’ont aidé. Lors de sa conférence de presse du mercredi 8 janvier, l’ancien patron de l’Alliance Renault-Nissan a refusé de donner des détails sur son évasion, mais, selon le magazine Marianne, "plusieurs fils, dans les noms de sociétés qui circulent sous le manteau, susceptibles d’avoir participé à l’opération, semblent conduire à un certain… Alexandre Benalla". L’information, reprise sur Twitter, a rencontré un certain succès, beaucoup de personnes s’étonnant de sa présence dans cette affaire.
Alexandre Benalla a collaboré avec la société libanaise
Alexandre Benalla s’en est lui-même amusé sur Twitter, partageant le message humoristique d’un internaute qui disait alors : "Faut bien bosser, il a un loyer à payer comme tout le monde". Pourtant, l’ancien chargé de mission de l’Elysée n’aurait rien à voir avec la fuite de Carlos Ghosn. Alexandre Benalla a en effet démenti l’information auprès de Marianne, expliquant avoir seulement collaboré avec la société libanaise de renseignement citée dans l’article.
S’il confirme connaître effectivement le propriétaire d’un des deux jets privés utilisés pour l’évasion de Carlos Ghosn, il affirme ne pas avoir pris part à l’exfiltration. L’information de Marianne a été reprise par l’hebdomadaire Valeurs actuelles et partagée sur le compte Twitter du journal. Alexandre Benalla s’en est amusé, repartageant lui-même la publication et ajoutant : "Je ne sais pas ce que c’est mais ça a l’air d’être de la bonne".