De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Une analyse des agressions sexuelles commises dans la capitale a été publiée ce vendredi par Le Parisien. Elle se base sur les 688 viols commis et déclarés aux autorités en 2013 et 2014, d’après les chiffres de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP). Plusieurs données ressortent : le profil type du violeur, le profil des victimes et les lieux à éviter.
L’archétype du violeur
Pendant deux ans, les 322 agresseurs identifiés par la police étaient tous des hommes. Ils étaient âgés de 34 ans en moyenne et plus de la moitié d’entre eux étaient de nationalité étrangère (52%). 44% d’entre eux étaient sans emploi, rapporte le quotidien. Un peu moins de la moitié d’entre eux étaient connus des services de police, dont 20% pour infractions sexuelles. Fait également remarquable, dans presque la moitié des cas, la victime connaissait son agresseur. Mais il faut tempérer ces résultats, d’après le journal, car ces chiffres ne reposent que sur des agressions déclarées à la police. Ce qui représente seulement 10% des viols.
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La femme de 30 ans, la cible privilégiée
Toujours selon l’étude publiée par Le Parisien, les victimes sont des femmes à 93% et ont 30 ans en moyenne. Plus de 40% d’entre elles ont moins de 25 ans lors des faits et 31% sont de nationalité étrangère. 49% des victimes avaient un emploi classé dans la catégorie cadres et professions intellectuelles supérieures. Enfin, la moitié des femmes violées étaient "intoxiquées" aux moment des faits, la plupart du temps par de l’alcool.
Davantage à la maison que dans la rue
Certains quartiers seraient moins fréquentables que d’autres d’après l’enquête. Les taux les plus élevés d’agressions sexuelles ont lieu dans les Ier, Xe et XIe arrondissement. Les VIIe et XVe enregistrent les taux les plus faibles. Contrairement aux idées reçues, les viols ne se passent pas majoritairement dans la rue. Plus des trois quart des viols sont commis dans des espaces privés et plus de la moitié dans les habitations même. A l’inverse, seulement 12% arrivent dans les lieux publics.
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