De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
En l'espace d'un mois, une famille californienne a vécu un ascenseur émotionnel. Début mai, Frank Kerrigan, 82 ans, a appris par les autorités du Comté d'Orange (sud de Los Angeles) que le corps de son fils avait été retrouvé. Mais deux semaines après l'annonce de sa mort, le père de famille a reçu un coup de téléphone de son fils, a rapporté le Washington Post.
La description du cadavre correspondait au fils de Franck. Ce dernier qui souffrait d'une maladie mentale avait fait le choix de vivre dans la rue. Par ailleurs, les empreintes digitales relevées par les équipes médicales ne faisaient aucun doute. Le père de famille ne s'est pas déplacé pour l'identifier.
La famille a alors décidé de poursuivre en justice le cabinet des médecins légistes
Après la mauvaise nouvelle, Carole Meikle, la mère, s'est rendue à l'endroit où le corps avait été découvert et est restée là en pleurant, a-t-elle raconté sur ABC7. La famille a organisé les funérailles de Franck Jr. Durant l'enterrement, le cercueil était fermé. Le père a néanmoins décidé de l'ouvrir pour dire au revoir à son fils, mais il n'a rien remarqué. " Je ne savais pas à quoi ressemblerait mon fils mort", a-t-il expliqué.
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Un peu plus d'une semaine après l'enterrement, le père de famille a reçu un coup de téléphone d'un ami de la famille qui lui a annoncé que son fils était bel et bien vivant. "Bonjour papa", a-t-il entendu au bout du fil. Les autorités auraient identifié le corps de Franck à partir d'une vieille photo d'un permis de conduire. Un témoin leur aurait dit que la victime ressemblait à Frank Kerrigan Jr. Selon la soeur, le Comté n'aurait pas traité Franck comme un citoyen normal en raison de son handicap et de sa situation sociale. La famille a décidé de poursuivre en justice le cabinet des médecins légistes.