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Il avait été reconnu coupable pour un double meurtre commis en 1994 alors qu'il n'avait que 17 ans. Et pourtant... Lamonte McIntyre, originaire du Kansas, vient d'être libéré. Selon la justice américaine, il semblerait qu'aucun élément de preuve physique permettant de démontrer un lien entre Lamonte McIntyre et les deux meurtres n'ait été présenté durant l'enquête. Condamné pourtant à deux peines de prison à vie sur la base du témoignage d'individus qui s'étaient ensuite rétractés, Lamonte McIntyre aurait pu continuer à les purger si le procureur du comté de Wyandotte Mark Dupree - désormais en charge de l'affaire - n'avait pas décidé de réexaminer son dossier.
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Une enquête "hâtive et superficielle" ?
Hier, le magistrat a fait état de nouveaux éléments semant le doute quant à l'implication de l'ex-détenu dans cette affaire. "A la lumière des informations reçues par (son) bureau", il a demandé dans un communiqué "à la Cour de constater l'existence d'une injustice manifeste". Sans compter que, parallèlement à cela, les premiers enquêteurs n'auraient, en réalité, jamais émis de mandat de perquisition, encore moins découvert de lien probant entre Lamonte McIntyre et les victimes, rapporte le Washington Post.
Soutenu par les associations
L'organisation Midwest Innocence Project a, de son côté, évoqué une enquête réalisée de manière "hâtive et superficielle". Quant à l'organisation Injustice Watch, celle-ci a indiqué que les premiers mots de Lamonte McIntyre vendredi en sortant de prison ont été les suivants : "C'est bien d'être dehors". Cela faisait 23 ans qu'il clamait son innocence.
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