De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Comme elle, 220 Françaises seraient parties rejoindre l’Etat islamique. Sauf que Sophie Kasiki (un nom d’emprunt) a rebroussé chemin, deux mois après son arrivée dans l’organisation terroriste.
C’était en février 2015. Avec son enfant âgé de 4 ans, la jeune mère de 34 ans se rend en Syrie, plus précisément à Raqqa, le fief de l’Etat islamique. Mais en avril de la même année, elle décide finalement de revenir en France. Pour faire part de son histoire, et surtout avertir les jeunes femmes ou adolescentes qui, comme elle, seraient tentées par le djihad, Sophie Kasiki a écrit un livre, Dans la nuit de Daech, confession d’une repentie, paru le 7 janvier.
La jeune mère voulait faire de l’humanitaire
Sur place, les femmes ne viennent pas grossir les rangs de l’armée du califat, mais servent d’épouses aux djihadistes et surtout de mères pour enfanter d’autres combattants qui viendront renouveler l’armée islamique. Mais Sophie Kasiki a rejoint l’Etat islamique pour tout autre chose : elle voulait faire de l’humanitaire.
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Si l’on en croit son récit, cette Française d’origine congolaise n’aurait même pas su qu’elle partait rejoindre Daech. C’est simplement après avoir pris contact en décembre 2014 avec un groupe de trois jeunes garçons de sa maison de quartier, partis en Syrie deux mois plus tôt, qu’elle décide de les rejoindre pour faire de l’humanitaire. Les jeunes lui parlent d’un hôpital pour femmes qui a besoin de bénévoles. "Je me voyais déjà avec ces bébés dans les bras", explique-t-elle naïvement à Elle. En début d’année, le 20 février 2015, elle s’envole pour la Syrie avec son enfant, racontant à son mari resté sur place qu’elle part faire de l’humanitaire.
"Ce qui m'a frappée, ce sont les hommes, armés jusqu'aux dents"
Mais dès son arrivée dans le fief de Daech, Sophie Kasiki déchante. "Ce qui m'a frappée, ce sont les hommes, armés jusqu'aux dents, et les femmes, en niqab", dit-elle à L'Express. Elle décide alors de revenir en France, mais est enfermée dans "un gynécée islamique". "Il s'agit d'une espèce de garderie, dans laquelle on enferme les femmes en attente d'un époux, les veuves ou les divorcées. Certaines sont là de leur plein gré, d'autres de force, explique Sophie Kasiki à L'Express. Les femmes sont essentiellement là pour procréer. Elles ne doivent pas exister."
En avril 2015, elle profite d’une porte laissée ouverte pour s’enfuir avec son fils, aidée par la suite par les rebelles syriens. Mais depuis son retour en France, Sophie Kasiki doit faire face à une condamnation pour extraction d'enfant par ascendant...
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