De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Deux morts en juin 2019, dix autres quelques jours plus tard, en juillet — sans compter les images glaçantes du crash d’un Boeing 737, filmées depuis le cockpit… Les voyages en avion ont indéniablement de quoi effrayer. Particulièrement quand l’on sait qu’il suffit parfois d’un simple téléphone mobile pour parasiter le signal de certains des appareils les plus importants à bord !
C’est sous le cockpit de l’avion que se situent les récepteurs de cet immense oiseau de fer. L’antenne, elle, est placée soit en bout d’aile, soit sur le ventre de l’engin, rappelle la chaîne d’information CNews. Ce qui implique qu’un passager, ou qu’il soit, est susceptible de perturber les messages relayés sur le canal dessiné entre ces deux dispositifs.
"Plus il y a d’appareils mobiles émettant des signaux radios, plus il y a des risques d’interférences avec l’avion", indique d’ailleurs Tim Wilson, expert américain en aéronautique, dans les colonnes du Time. C’est particulièrement vrai pour le décollage et l’atterrissage, durant lequel les pilotes doivent être le plus précis possible. Pensez à ne pas utiliser le mode avion, qui reste une mesure de précaution bien trop "imparfaite" pour être pertinente, assure le site d’information.
Avion crashé à cause d’un téléphone : des modèles plus à risques que d’autres ?
Si un simple téléphone portable est à même de déboussoler la plupart des avions de lignes, certains appareils demeurent nettement plus vulnérables que d’autres. En 2014, la Federal Aviation Administration (FAA), l’agence gouvernementale chargée des réglementations et des contrôles de l’aviation civile aux États-Unis, attirait déjà l’attention sur ce dangereux problème rappelle le site Phonandroid.
Les ondes de smartphones représentaient en effet un danger pour les Boeing 737 et les Boeing 777. Pour les quelque 1 300 engins équipés d’écrans de cockpit sensibles aux interférences, le risque est de générer "une perte de contrôle des appareils à une altitude insuffisante pour reprendre le contrôle". Un enjeu effroyable qui persiste aujourd’hui, pour au moins 70 avions.
Cependant, la marque qui a confirmé les interférences via des tests laboratoire assure ne les avoir jamais constatées dans des conditions réelles de vol.