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Edouard Philippe ne compte pas céder sa place de sitôt. Depuis plusieurs semaines déjà, des bruits de couloirs évoquent un potentiel remaniement du gouvernement, informe Gala. Bon nombre d’homme politique convoitent le poste de Premier ministre, mais l’actuel titulaire n’a pas dit son dernier mot et réfléchit d’ores et déjà à une stratégie pour conserver son poste.
Pour ce faire, Edouard Philippe a fait appel à Nicolas Sarkozy en le conviant à Matignon, afin d'échanger autour d’un déjeuner, rapporte l’Express. "Revoir l'ancien président, l'un de ceux qu'Emmanuel Macron consulte, pour s'en faire un allié, tout au moins le neutraliser, c'est mettre un atout dans son jeu", ont expliqué nos confrères du magazine hebdomadaire. Cependant, les rapports entre les deux hommes n’ont pas toujours été très cordiaux.
Une relation pas toujours amicale
En novembre 2002, les deux personnalités politiques ont failli en venir aux mains. Nicolas Sarkozy avait tenté de voler la vedette à Alain Juppé lors du congrès fondateur de l'UMP en arrivant à l’improviste. Ce dernier était alors candidat à la présidence du parti. Edouard Philippe n’avait pas du tout aimé cette attitude et s’était alors interposé.
Le Premier ministre a expliqué au Monde en 2017, que l’ancien président de la République s’était avancé vers lui dans les loges, lui avait frappé le poitrail avec son poing en lui disant : "Toi, tu ne me refais jamais ça !". "Il continue, je repousse son bras, nous sommes tous les deux déséquilibrés, cela aurait pu déraper… Finalement, il s’est calmé d’un coup et moi j’étais flageolant", a précisé Edouard Philippe.
Un conseiller régulier
Malgré cette altercation, le Premier ministre n’a pas choisi de s’entourer de Nicolas Sarkozy par hasard. Ce dernier a également conseillé Emmanuel Macron encore récemment lors d’un repas. Le chef de l'Etat avait besoin de recommandations concernant la crise sanitaire. Reste à savoir si Edouard Philippe parviendra à conserver son poste en employant cette stratégie.