Pour préserver une ambiance sereine et festive lors des repas de Noël, il est préférable d’éviter certains sujets. Voici les 6 thématiques à bannir selon un sondage.
Comme le révèle Le Parisien(article payant), le tribunal de grande instance (TGI) de Mulhouse (Alsace) doit lancer fin septembre un programme destiné aux personnes poursuivies pour des infractions en lien avec l’islam radical.
Alors qu’il y a eu entre mars 2014 et mai 2015 plus de 4 000 signalements d’individus engagés "dans un processus de radicalisation" islamiste en France, l’objectif de ses stages devra servir à "désintoxiquer" les islamistes avant toute dérive violente.
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Les infractions visées par ce dispositif ne concerneront par les faits de terrorisme qui sont du seul ressort du parquet de Paris. En revanche, l’apologie du terrorisme, la provocation publique à la haine ou diffamation, l’abus de faiblesse, la soustraction de mineur ou la non-représentation d’enfant, seront concernés par ce programme.
"La dimension religieuse a volontairement été écartée"
Ces stages seront effectués par une équipe regroupant des psychologues, éducateurs spécialisés et travailleurs sociaux. En revanche, aucun imam ne sera présent dans cette équipe pluridisciplinaire. "La dimension religieuse a été volontairement écartée : les études sur la question montrent que la dérive radicale est semblable à un processus sectaire. C'est donc cette approche de sortie d'une emprise sectaire qui a été choisie", explique une source judiciaire dans les colonnes du quotidien.
Dans la pratique, ces stages seront adaptés au cas par cas pour une durée moyenne de deux à trois mois au cours desquels la personne radicalisée devra passer par quatre étapes : le diagnostic, le rétablissement du lien social, la déconstruction du discours radical et l’étude des voies de réinsertion.
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