La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
"Sans hésitation", décrit pour Le Figaro Françoise Dumas, présidente de la commission de la Défense à l’Assemblée nationale. La députée, encartée La République en Marche (LREM), parle du président de la République. Loin des sourires qu’il est capable d’adresser, des arbitrages sur la durée du congé paternité ou des piques qu’il assène avec joie à ses opposants, Emmanuel Macron affiche un visage bien plus guerrier. De ceux que seuls ses plus proches conseillers - ou du moins, ceux qui travaillent aussi à la sécurité de l’Hexagone - et les ennemis du pays aperçoivent. "Il assume pleinement ses responsabilités constitutionnelles de chef des armées, avec toute la gravité que cela implique", poursuit-elle.
Comme François Hollande avant lui, Emmanuel Macron est donc un président bien plus belliqueux qu’il n’y semblerait, de prime abord. Peut-être l’est-il plus encore, affirme le quotidien national marqué à droite, qui consacre un long article aux ripostes violentes décidées par le chef de l’Etat. "C’est une lame froide", explique d’ailleurs un "haut gradé militaire qui le côtoie", dont le nom est gardé secret. Pour ses conseillers, "il analyse et tranche vite". L’image est raccord.
A qui Emmanuel Macron fait-il la guerre, au juste ?
Les ennemis d’Emmanuel Macron sont nombreux. Et pour cause ! C’est au terrorisme qu’il a choisi de faire la guerre. D’après le journal national, il va même plus loin : il mène la vengeance de la France. "Il faut identifier et neutraliser les commanditaire à tout prix", ordonnait-il lors d’un Conseil de défense "glaçant" cet été. "Ce n’est pas la première fois qu’Emmanuel Macron affiche ainsi sa résolution martiale et sa volonté de punir", écrivent nos confrères.
A qui Emmanuel Macron fait-il appel pour réaliser sa guerre ?
Le chef de l’Etat mobilise diverses unités dans ce conflit secret, note Le Figaro. Toutefois, depuis quelques mois, il tend à faire beaucoup appel à des drones armées de type Reaper, comme le font les Etats-Unis. Un choix qu’avait toujours refusé François Hollande…
"C’est une arme efficace et complémentaire, utilisée comme le sont les chasseurs et les hélicoptères de combat", argue cependant un "officier supérieur" anonyme. Depuis septembre 2017, ils sont armés de bombes et de missiles. En décembre 2019, un drone a d’ailleurs tué 7 djihadistes au Mali et les forces n’ont jamais cessé depuis. "Avec ces engins de guerre presques invisibles, Emmanuel Macron dispose d’un permis de tuer sans commune mesure", commente Le Figaro.
Le président fait aussi appel aux forces spéciales en uniforme, dirigées par le Commandement des opérations spéciales (COS) ainsi qu’à des commandos clandestins du Service Action (SA) de la DSGE.
Qui Emmanuel Macron a-t-il fait tuer ?
Au Sahel et en Irak, les frappes se multiplient. Jean-Yves Le Drian, le ministre des Affaires étrangères est partisan d’une "méthode dure", explique Le Figaro. Comme Florence Parly, il ne regrette apparemment pas la mort de djihadistes français engagés dans les combats à Raqqa.
Ce sont eux, notamment, que les agents de la DGSE poursuivent en Syrie. Ils souhaitent limiter autant que faire se peut leur retour en France. Certains noms semblaient d’ailleurs plus importants que d’autres, comme ceux de Jean-Michel et Fabien Clain, qui ont tout deux revendiqué les attentats de Paris. C’est également le cas d’Oussama Atar, qui aurait été tué par une frappe américaine en 2017.
Le quotidien n’hésite pas à parler de "chasse aux scalps" qui reprend de l’ampleur dès la fin de 2017.