La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Cela fait maintenant trois jours que Maëlys, 9 ans, a disparu dans la commune de Pont-de-Beauvoisin, dans l’Isère. La petite fille aurait disparu vers 3h du matin dans la nuit de samedi à dimanche, en marge d’un mariage. Ce soir là, deux autres soirées se tenaient aux alentours dont une située dans un bar à 500 mètres du mariage auquel assistait Maëlys et sa famille.
Dietlind Baudoin, la procureure de la République de Bourgoin-Jallieu, a indiqué lors d’une conférence de presse ce mardi qu’aucune piste n’était pour le moment privilégiée. Cependant, celle de la fugue semble "a priori" écartée "au regard du temps écoulé depuis la disparition", a expliqué la procureure dans un communiqué. Toutes les personnes ayant assisté au mariage ainsi que celles présentes aux deux soirées à proximité devraient être interrogés par les enquêteurs, soit 250 personnes. 140 individus sur les 180 présents au mariage ont déjà été auditionnés, rapelle RTL.
L’ensemble des gendarmes de l’Isère sont mobilisés depuis la disparition de la petite fille, avec l’appui de trois chiens pisteurs. La maison du gardien de la salle de réception du mariage a été perquisitionnée ce mardi ainsi que sa voiture. Des plongeurs de la gendarmerie scrutent également les eaux situées non loin à la recherche d’éventuels indices.
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Pourquoi l’alerte enlèvement n’a pas été déclenchée ?
Dimanche vers 21h un appel à témoin a été lancé, mais les informations données aux gendarmes n’ont pas permis de faire avancer l’enquête. Cependant, l’alerte enlèvement n’a pas été déclenchée. En effet, celle-ci répond à des règles strictes, indique France Info. La disparition de Maëlys ne réunit pas encore les critères permettant de la déclencher.
Additionnés au fait que la victime soit mineure, trois autres critères sont nécessaires pour activer le dispositif, indique le ministère de la Justice. Il doit obligatoirement s’agir d’un enlèvement avéré et non d’une disparition. Dans le cas de Maëlys, personne n’a vu quelqu'un enlever l'enfant.
De plus le procureur doit disposer de suffisamment d’informations pour pouvoir localiser l’enfant en cas de déclenchement de l’alerte. Si la piste de l’enlèvement semble être privilégiée, l’identité du ou des ravisseurs présumés est inconnu, ce qui une nouvelle fois ne permet pas d’activer le dispositif alerte enlèvement.
Ce dernier, mis en place il y a 10 ans, enregistre un taux d’efficacité de 100%, rappelle France Info.
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