Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
L’affaire est sur le point d’être résolue. Près de 28 ans après le signalement de la disparition d’un Vendéen, les enquêteurs sont sur le point de clore le dossier. Mardi, le squelette de cet homme a effet été retrouvé à l’intérieur d’une voiture repêchée dans la Sèvre Niortaise à Coulon (Deux-Sèvres). La compagnie de Niort a expliqué que c’est à l’occasion de recherches menées pour la récente disparition d’une femme que le radar et le sonar de la brigade nautique de La Rochelle ont été sollicités pour sonder les cours d’eau de la région.
En plein travail dans la Sèvre, les deux engins ont ainsi localisé la carcasse d’une voiture remplie de vase. Immergé par 3 à 4 mètres de fond, le véhicule a pu être identifié grâce à ses plaques d’immatriculation. C’est à l’intérieur de l’habitacle que les plongeurs de la gendarmerie ont découvert le squelette du Vendéen. D’après les premiers éléments recueillis, le propriétaire de la Renault s’appelait Jean-Pierre Bertrand. Agé de 36 ans au moment de sa disparition en mai 1985, il était originaire de Chantonnay, à 75 km du lieu où a été trouvée sa dépouille.
Le Vendéen s’est-il suicidé ?
Mais si les enquêteurs ont réussi à déterminer ce qu’était devenu le Vendéen disparu depuis 28 ans, une question reste toutefois sans réponse : Jean-Pierre Bertrand s’est-il suicidé ou bien a-t-il été victime d’un accident ? Et alors qu’aucune hypothèse n’est pour le moment privilégiée, une source policière a précisé que la disparition de cet homme "n’était pas entourée de suspicion particulière".
Et si la mallette et les documents retrouvés dans le véhicule laissent peu de doute quant à l’identité de la victime, des analyses vont cependant être effectuées. L’adjoint au commandant de la compagnie de Niorty, Jean-Claude Siron a ainsi indiqué que des prélèvements vont être effectués sur les ossements pour être comparés avec l’ADN des enfants du disparu.