Chaque fin d’année, Google dévoile son classement des dernières tendances de recherche en France et dans le monde. Tour d'horizon des sujets qui ont marqué l’année 2024 en France.
Les appels indésirables sont de plus en plus communs. La cause : le démarchage téléphonique. Qui n’a jamais décroché son téléphone pour entendre un inconnu lui présenter une offre commerciale à l’autre bout du fil ? Des appels jugés “trop fréquents" par 97% d'entre eux, qui sont défavorables à la pratique, explique l'UFC-Que Choisir.
Toujours d’après une enquête de l’Observatoire de la consommation de cette association de consommateurs, “les foyers français reçoivent en moyenne 5 appels non souhaités chaque semaine”, comme le rapporte le site La Dépêche.
Si vous continuez de répondre à ces appels, il existe quelques astuces pour faire en sorte de ne plus être recontacté :
- Mentez ! Lorsqu’on vous demande si vous êtes bien monsieur ou madame untel, répondez que non et que c’est un faux numéro. Vous serez supprimé de leur base de données.
- Répétez en boucle que vous souhaitez être ajouté à leur liste de personnes à ne plus contacter.
- Si rien ne fonctionne, vous pouvez aussi menacer votre démarcheur de porter plainte à la Cnil s’il ne supprime pas votre contact de son carnet d’adresse.
Il existe un moyen simple, efficace et gratuit pour ne plus être importuné : la liste rouge.
Liste rouge : un moyen efficace pour éviter la prospection téléphonique
Vous vous demandez comment ils ont pu avoir accès à vos coordonnées ? Peut-être qu’ils ont trouvé votre numéro directement dans l'annuaire universel.
Plutôt que de voir votre téléphone sonner pour une énième fois dans la journée, pensez à vous inscrire sur les listes rouges et anti-prospections. Comme l’indique le site Ooreka, cela vous permettra de ne plus figurer sur les annuaires imprimés et électroniques, que vos coordonnées ne soient plus “communiqués par les opérateurs des services de renseignements” et qu’elles ne soient plus diffusées à des fins marketing.
Voici la démarche à suivre pour s’inscrire sur ces fameuses listes.
Liste rouge : comment s’inscrire ?
Pour vous inscrire, vous devrez vous rapprocher directement de votre opérateur. Pour ce faire, vous pourrez vous adresser à lui de deux manières, indique le site Ooreka :
- Par courrier : il vous suffira d’en faire la demande en envoyant un courrier recommandé avec accusé de réception à votre opérateur en indiquant les coordonnées du titulaire de l’abonnement de la ligne fixe, le numéro de téléphone que vous souhaitez inscrire sur liste rouge ainsi que l’adresse de l’opérateur de votre ligne. N’oubliez pas de joindre un justificatif d’identité à votre courrier.
- Par internet : vous pouvez aussi vous inscrire sur liste rouge et sur liste anti-prospection directement via le portail internet de votre opérateur téléphonique. Connectez-vous à votre compte puis dans vos paramètres, vous devriez avoir un onglet mentionnant “annuaire universel”. Une fois dessus, il vous suffira d’autoriser ou non le partage de vos coordonnées dans l’annuaire universel mais aussi à des fins marketing (comme le démarchage téléphonique)
Il existe aussi d’autres moyens que la liste rouge pour éviter les appels indésirables.
Liste rouge : une autre alternative encore plus efficace
Sur le même concept que la liste rouge, vous pouvez aussi inscrire vos numéros de téléphones (fixe et mobile) sur le site Bloctel. C’est un répertoire qui regroupe les coordonnées de toutes les personnes qui ne souhaitent plus recevoir d’appels de prospection.
Gros avantage par rapport à la liste rouge : depuis 2016, une entreprise qui fait du démarchage téléphonique ne peut contacter un potentiel client sans avoir vérifié au préalable si ce dernier n’est pas sur cette liste anti-démarchage.
Comme pour la liste rouge, il existe deux moyens de s’inscrire : par internet sur le site bloctel.gouv.fr ou par courrier en mentionnant “nom, prénom, adresse postale, le ou les numéros à inscrire sur la liste d’opposition en précisant un numéro de téléphone de contact en cas de difficultés”, indique le site du ministère de l’Economie.