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L'espoir d'un déconfinement progressif semble à portée de main pour les Français. En effet, ce lundi 13 avril 2020, Emmanuel Macron a annoncé la fin du confinement pour le 11 mai 2020, rappelle RTL. Pour le moment, nul ne sait comment cela va se dérouler, mais plusieurs hypothèses sont envisagées. Des chercheurs de l'Inserm expérimentent actuellement divers scénarios de déconfinement en Île-de-France, la région la plus touchée par la pandémie de coronavirus Covid-19 à l'heure actuelle.
Toutefois, beaucoup pensent que les Français resteront plus ou moins confinés jusqu'à la fin mai, voire début juin. Pourquoi ? Car retarder le déconfinement permettrait de soulager la charge de travail déjà très importante du personnel soignant.
Soulager les soignants
Même si les chiffres montrent une certaine tendance au ralentissement de la pandémie, les hôpitaux reçoivent toujours des centaines de nouveaux cas chaque jour. Outre le système de santé, faire traîner le déconfinement pourrait avantager le gouvernement. Cela leur permettrait de développer davantage les capacités de tests, mais aussi d'affiner sa stratégie, poursuit la radio.
De plus, il semblerait compliqué d'évoquer un déconfinement si l'Etat se trouve dans l'incapacité de tester les citoyens et de les isoler s'ils sont positifs. De ce point de vue là, le président de la République, Emmanuel Macron a tenu à rassurer les Françaises et les Français, en déclarant que le pays pourrait prendre en charge les personnes ressentant des symptômes, après le 11 mai.
L'objectif prioritaire reste surtout d'éviter une seconde vague de contamination
Le déconfinement doit se faire lentement et progressivement, car une levée brutale entraînerait immédiatement une deuxième vague d'infections qui submergerait tout le système de santé. Si le gouvernement procède de cette façon, l'activité économique du pays reprendrait peu à peu, mais il faudrait tout même maintenir un confinement pour les personnes âgées et ceux ayant une santé fragile.
Tout le monde n'irait pas au travail ; le niveau de télétravail serait conservé à 50% et les activités non-essentielles reprendraient, mais elles aussi à 50%.
Une nouvelle vague inévitable
Cependant, les analystes sont catégoriques sur le sujet : une reprise de la vie active au sein du pays, même partielle, entraînerait une nouvelle vague tardive, informe RTL. Ces observations ne sont pas catégoriques, mais il existe toujours un risque que cela se produise.
Si tel était le cas, le déconfinement tardif ne ferait pas disparaître toute éventualité, mais l'impact de cette seconde vague serait moins important vis-à-vis du système de santé français. Il recevrait toujours quotidiennement des patients atteints du coronavirus Covid-19, mais dans une moindre mesure.