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Bill O'Neill n'a visiblement pas peur de provoquer un tollé. Sous-couvert de défendre Al Franken, un sénateur démocarte du Minnesota contraint de s'excuser cette semaine pour avoir embrassé une animatrice de force en 2006, le juge de la Cour suprême de l'Ohio a souhaité faire part de son agacement sur son compte Facebook.
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De la "splendide secrétaire personnelle à la beauté fatale"
"Maintenant que les chiens réclament la tête du sénateur Al Franken, j'estime qu'il est temps de parler au nom de tous les hommes hétérosexuels", a-t-il écrit pour commencer. Et de continuer sur sa lancée : "En tant que candidat au poste de gouverneur, je souhaite faire économiser à mes adversaires un peu de temps d'enquête"..."Ces 50 dernières années, j'ai eu des relations sexuelles intimes avec environ 50 femmes très belles". Lesquelles femmes allaient de la "splendide secrétaire personnelle du sénateur Bob Taft", son "premier amour", à une "rousse d'une beauté fatale", a-t-il cru bon de préciser.
Visiblement très agacé, Bill O'Neill a conclu sa tonitruante déclaration en s'estimant "déçu du déchaînement national actuel sur des écarts sexuels vieux de plusieurs décennies". Il a, ensuite, souhaité réorienter le débat sur des questions plus politiques concernant les hôpitaux ou le cannabis notamment. Mais le mal était fait.
Un "mépris choquant"
Cette prise de position a, très rapidement, été vivement critiquée et dénoncée dans son État. À commencer par Maureen O'Connor, la présidente de la Cour suprême locale. Cette dernière a, à son tour, pris la parole sur les réseaux sociaux pour dénoncer ce qu'elle estime être un "mépris choquant pour les femmes" qui "sape la confiance du public dans l'intégrité de la justice".
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