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Bientôt le retour du Covid-19 ? Avec la fin de l’état d’urgence le 31 juillet 2022, le conseil scientifique, sous la direction de Jean-François Delfraissy, a été dissous. Pour autant, ce n’est pas que la menace a disparu. Au contraire, “L'épidémie de Covid n’est pas derrière nous” commentait Brigitte Autran, la présidente du nouvel organe créé par le gouvernement, dans les colonnes du Parisien.
La professeure d’immunologie et experte en vaccin, a été, en effet, nommée mercredi 17 août 2022 à la tête du Comité de veille et d’anticipation de tous les risques sanitaires.
Son objectif reste le même que celui du conseil scientifique : “guider sur des bases scientifiques les actions du gouvernement”. A la différence qu’il ne s’établit pas durant les crises mais à l’inverse, comme son nom l’indique, il effectuera une veille, permanente, sur les risques sanitaires en France. “Aujourd’hui, il faut aller vers le vivre avec” affirme-t-elle.
Une prochaine vague de Covid-19 à l’automne ?
Une instance souhaitée durable par le ministre de la Santé François Braun, qui la voit tellle “Un commando, agile, et réactif”. Un grand chantier pour la première interne de France confrontée au Sida en 1981, qui devra rendre opérationnel cet instrument dès la prochaine rentrée.
Car si les taux de personnes contaminées au Covid-19 sont particulièrement bas en ce moment, indique BFMTV, pour l’experte, “Le scénario le plus probable est celui d’un pic épidémique à la rentrée”.
En effet, actuellement, les taux d’hospitalisations et de soins critiques sont en baisse (-28%) et (-26%) mais selon toute vraisemblance, “il est quasi-certain qu’il y aura une vague à l’automne" rapportait-elle au Parisien.
Nouvelle vague à l'automne : les causes avancées Pour la professeure, ce prochain pic épidémique sera dû soit à un nouveau variant, soit au retour du froid. “Nous ne sommes pas devins” expliquait-t-elle au média, pour éviter cette recrudescence de cas, “il reste des leviers à activer. Malheureusement, il y a encore trop de personnes non vaccinées ou non revaccinées".
Selon les données de Covid Tracker, au moins 79,6% des Français ont reçu toutes les doses requises. Néanmoins, pour que l’ensemble de la population éligible, c'est-à -dire, ayant plus de 12 ans, soit vaccinée, il faudrait continuer la campagne “jusqu’au 11 octobre 2039”.
Nouvelle vague à l'automne : et les autres virus ?
Quand il s’agit de la variole du singe, la directrice est claire : "Une stratégie zéro Monkeypox est possible, contrairement à celle du zéro Covid". Si toutefois les 250 000 personnes ciblées en France, sont vaccinées… Or pour l’instant, ce chiffre n’est que de 35 000. Atteindre une immunité totale requiert d’établir une priorité absolue de protection face à ce virus.
Chikungunya, H1N1, Ebola… les virus, depuis quinze ans, se multiplient. “L’essentiel est ensuite d’être réactif. Ce sera notre rôle : aider à construireles éléments de réponse immédiate sur des bases scientifiques solides”, a assuré Brigitte Autran au journal.
Pour la professeure, ce prochain pic épidémique sera dû soit à un nouveau variant, soit au retour du froid. “Nous ne sommes pas devins” expliquait-t-elle au média, pour éviter cette recrudescence de cas, “il reste des leviers à activer. Malheureusement, il y a encore trop de personnes non vaccinées ou non revaccinées".
Selon les données de Covid Tracker, au moins 79,6% des Français ont reçu toutes les doses requises. Néanmoins, pour que l’ensemble de la population éligible, c'est-à -dire, ayant plus de 12 ans, soit vaccinée, il faudrait continuer la campagne “jusqu’au 11 octobre 2039”.
Nouvelle vague à l'automne : et les autres virus ?
Quand il s’agit de la variole du singe, la directrice est claire : "Une stratégie zéro Monkeypox est possible, contrairement à celle du zéro Covid". Si toutefois les 250 000 personnes ciblées en France, sont vaccinées… Or pour l’instant, ce chiffre n’est que de 35 000. Atteindre une immunité totale requiert d’établir une priorité absolue de protection face à ce virus.
Chikungunya, H1N1, Ebola… les virus, depuis quinze ans, se multiplient. “L’essentiel est ensuite d’être réactif. Ce sera notre rôle : aider à construireles éléments de réponse immédiate sur des bases scientifiques solides”, a assuré Brigitte Autran au journal.