De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"On est au bord du précipice". C'est par ces mots que le professeur Karine Lacombe a décrit la situation épidémique en France la semaine dernière. Interrogée par France Inter, la cheffe du service des maladies infectieuses de l'hôpital Saint-Antoine (Paris) n'a pas caché son inquiétude quant aux prochaines semaines, rappelant que le gouvernement avait fait un "pari" en ne reconfinant pas le pays à la fin du mois de janvier, malgré l'appel de nombreux épidémiologistes.
Covid-19 : un niveau "stable" et "élevé"
Selon elle, deux hypothèses nous attendent. Soit on va "tomber dans le précipice" et donc connaître une hausse des contaminations et des cas graves, soit on va rester "en équilibre sur la crête". La semaine dernière, Karine Lacombe n'a pas mâché ses mots quant au choix d'Emmanuel Macron, expliquant : "On aurait pu dire, on confine très fort, on profite des vacances, parce qu'il y a une diminution de la mobilité. On confine très fort sur un modèle comme on a fait en mars-avril de façon à couper définitivement la dynamique de l'épidémie".
Le gouvernement, lui, a choisi de maintenir les restrictions actuelles, notamment le couvre-feu à partir de 18 heures, auquel se sont ajoutées de nouvelles mesures, notamment aux frontières. Mardi 9 février, Olivier Véran a affirmé que le niveau de l'épidémie était "élevé" mais "stable", ajoutant qu'Emmanuel Macron avait eu raison de ne pas décider d'un confinement strict il y a une dizaine de jours. Pourtant, si la situation est stable dans une majorité de départements, certains sont dans un équilibre instable. Selon le site CovidTracker, 38 d'entre eux font face à une augmentation des nouveaux cas et ou des hospitalisations, couplée à une baisse de l'un ou de l'autre. Quels sont ces départements sur la bonne voie, mais dont l'équilibre est fragile ? Découvrez-le dans le diaporama ci-dessus.