De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Trois heures de recherche pour retrouver le bateau d'où était partie la fusée
Samedi 1er septembre, aux environs de 22 heures, dans l'ambiance festive qui régnait sur son bateau, un homme a décidé de tirer une fusée de détresse périmée pour célébrer l'anniversaire de sa fille. L'acte pourrait paraître anodin pour certains, pourtant, à la vue de cette fusée de détresse, le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage, le Cross Corsen, a déployé de nombreux moyens de recherche autour de Trébeurden, non loin de Lannion, dans le département des Côtes-d'Armor.
Comme le rapporte Ouest-France ce dimanche 2 septembre, deux vedettes de la société nationale de sauvetage en mer (SNSM), mais également un hélicoptère de la sécurité civile ont été réquisitionnés pour porter secours. Au bout de trois heures de recherche, les secours ont enfin retrouvé le bateau d'où avait été lancée la fusée. Il se trouvait alors au mouillage (un abri sûr), près de Trébeurden. Son propriétaire a alors expliqué son geste. "Au moins, il a pu constater que notre système de recherche était efficace", remarque l’officier de quart du Cross Corsen à Ouest-France.
Quelles sanctions pour l'homme qui a tiré la fusée de détresse ?
"Mais nous avons tout de même rappelé les règles du jeu en la matière", précise tout de même l'officier. Des sanctions vont-elles être mises en place ? Que risque l'auteur du tir ? L'homme pourrait écoper d'une amende allant jusqu'à 30 000 euros, mais également jusqu'à deux ans d'emprisonnement pour avoir mobilisé inutilement des moyens de secours humains et matériels, si jamais la gendarmerie maritime décide d'engager des poursuites. Pour l'heure, on ignore encore si ce sera le cas.
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