De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Face à la détresse, les gendarmes ont su faire preuve de solidarité. Ce vendredi 3 avril, un père de famille en plein désarroi de Valfleury dans la Loire, sommait d’aller faire ses courses armé d’un fusil, rapporte Le Progrès. En cause, un manque de ressources du fait de la pandémie de coronavirus qui a engendré le confinement de la population et l’arrêt des activités de nombreuses entreprises.
Les gendarmes, alertés par un travailleur social en relation avec l’individu, se sont alors rendus chez lui, dans le village de 700 habitants situé dans la métropole de Saint-Etienne. Il vit avec sa femme et leur enfant de 10 ans.
Les forces de l’ordre raconte cette histoire via leur page Facebook.
Confinement et détresse sociale : une prise en charge rapide
L’homme, commerçant forain de 48 ans, leur a expliqué, que malgré les démarches engagées auprès des banques, il n’a pu bénéficier d’aucune aide. Il s’est donc retrouvé à court d’argent et ne pouvait alors plus subvenir aux besoins alimentaires de sa famille.
En attendant une prise en charge par l’assistante sociale affectée à la gendarmerie, qui prendra le relai dès le lundi 6 avril, les gendarmes se sont mobilisés. Pour remplir le frigo de ladite famille, la trentaine d’hommes et de femmes, des unités de Saint-Paul-en-Jarez et de Saint-Chamond, ont préparé un stock alimentaire d’urgence. Il a été livré à la famille ce vendredi 3 avril au soir, a indiqué à l’AFP le commandant Christophe Sadler, qui dirige la compagnie de Saint-Etienne.
L’homme a fait savoir au maire de son village, Michel Maisonnette, qu’il était très content de l’aide des gendarmes et du rendez-vous obtenu pour la semaine prochaine.