De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Si vous avez vu le film Sully avec Tom Hanks, vous savez peut-être de quoi l'on parle. Dans ce long-métrage de Clint Eastwood sorti en 2016, le pilote d'un Airbus A320 se voit contraint d'atterrir sur le fleuve l'Hudson à New-York. Grâce au brio et à l'expertise du héros, l'appareil se pose sans faire de victime au beau milieu des flots.
Les oiseaux : un grand danger pour les avions
Une histoire qui peut certes sembler incroyable, mais qui est pourtant tirée d'un événement bien réel. Les faits se sont déroulés, le 15 janvier 2009, juste après le décollage de l'appareil. À l'origine de l'accident, une panne sur les moteurs de l'aéronef.
En effet, juste après son envol, l'A320 percute des oiseaux et plusieurs animaux sont ainsi aspirés dans les réacteurs. L'avion qui transporte alors 155 passagers se retrouve alors en total perdition.
De cet épisode tragique, l'industrie aéronautique a su tirer des leçons. Désormais, des tests sont effectués lors de la construction des appareils. C'est en tout cas ce que confirmait le président-directeur général (PD-G) d'Airbus, sur le plateau de l'émission Quotidien ce lundi 3 mai. "Effectivement, les constructeurs de moteurs doivent montrer la résistance des moteurs par rapport à l'ingestion d'oiseaux qui est un vrai cas grave", explique-t-il face à nos confrères.
Interrogé sur les espèces utilisées pour ces tests, l'homme d'affaire indique qu'il s'agit plus de "poulets" que de "canards". Pour recréer les conditions de vol, des "canons à poulets, morts ou simulés par des blocs de gélatine", sont utilisés, souligne d'ailleurs Science & Vie.
Selon le magazine scientifique, "700 cas d'impacts d'oiseaux sur les appareils (sur les ailes, le pare-brise…) sont recensés chaque année".