De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Il n'y a pas de doute possible : le coronavirus Covid-19 n'est pas derrière nous. L'épidémie s'impose une fois de plus aux Français alors que démarre "de façon fulgurante", de l'avis du porte-parole du gouvernement, la cinquième vague de cette crise sanitaire. Sur une semaine, indiquent les autorités sanitaires le dimanche 21 novembre 2021, les cas positifs ont bondi de 82%. A échelle nationale, le taux d'incidence (qui correspond, rappelons-le, au nombre moyen de personnes contaminées pour un échantillon de 100 000 habitants) atteint désormais 180. C'est bien plus que le seuil d'alerte, initialement fixé à 50. Dans certains départements, il grimpe nettement plus haut.
D'aucuns s'inquiètent désormais de l'avenir des fêtes de fin d'années, ainsi qu'à d'ores et déjà pu l'écrire Planet. C'est le cas notamment du président du Conseil Scientifique, Jean-François Delfraissy. Ce dernier prédit malheureusement un pic épidémique plus important que celui d'août au moment des célébrations concluant 2021. "On pense monter jusqu'à 1 000, voire 1 500 hospitalisations par jour", craint l'expert, informe le quotidien régional Midi Libre sur son site.
Sans surprise, sans doute, les hospitalisations s'accompagnent aussi d'admissions en service de réanimation. Certains départements sont particulièrement touchés par ce problème. Plus d'informations à ce propos dans notre diaporama en fin d'article.
Covid-19 : faut-il craindre pour l'avenir des fêtes ?
Cela fait plusieurs jours, désormais, que Jean-François Delfraissy alerte sur la situation à venir. Il estime cependant que le système de santé français devrait avoir la capacité de soutenir l'évolution de l'épidémie. Pour autant, juge-t-il, la cinquième vague ne saurait être contenue par le seul vaccin. "Il va falloir remettre des restrictions comme le port du masque", affirme-t-il, annonçant par la même façon des jours "pas faciles, autour de Noël".