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Le mystère autour des disparus d’Orvault s’éclaircit de jour en jour, depuis les aveux de Hubert Caouissin et de sa compagne, Lydie, sœur de Pascal Troadec. L'enquête se concentre sur leurs personnalités pour essayer de comprendre comment un conflit familial a pu mener à un quadruple meurtre. Les voisins du couple dans leur résidence près de Plouguerneau, dans le Finistère, font le portrait d’un couple qui s’est volontairement isolé au fil des années, après avoir traversé une période difficile.
Le voisinage a expliqué ne pas avoir compris pourquoi Hubert et Lydie ont décidé de vivre de plus en plus reclus. "Depuis quelques années, ce couple s'est coupé du reste du monde. Je n'avais même pas le droit de passer dans leur jardin pour récupérer le ballon de mes enfants", a raconté un voisin au Parisien. "Ce sont des gens réservés, on ne les voyait presque jamais, ils vivaient là, avec leur fils âgé d'une dizaine d'années. Et puis ils ne disaient jamais 'bonjour' alors. C'est sûr, ils étaient bizarres... de-là à imaginer une histoire comme ça", a expliqué à LCI l’un des habitants du lieu-dit de Croas-al-Lan où est située la maison du couple.
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En severage médicamenteux et en situation d'invalidité
Hubert Caouissin et Lydie Troadec vivaient ensemble depuis une dizaine d’années. D’après les voisins, c’est à la naissance de leur fils que la situation s’est dégradée. La sœur de Pascal Troadec a d’abord été victime d’un cancer du sein avant de perdre son père quelques temps après. Agée de 47 ans et anciennement secrétaire médicale, elle était situation d'invalidité souffrant de handicap à l'un de ses bras à la suite du lourd traitement pour sa maladie. Des habitants du bourg racontent "avoir essayé de leur tendre la main", en vain. "Ils rentraient directement dans leur garage, ne parlaient à personne, ne répondaient jamais aux invitations pour des fêtes de quartier, même le petit ne sortait pas", confie un voisin au Parisien.
Il y a quelques années, Hubert aurait, lui, souffert d'un "gros burn-out" alors qu'il était ingénieur chez DCNS à l'arsenal de Brest et dont il se remettait à peine, a raconté sa mère au Parisien. Il aurait été en sevrage médicamenteux il y a peu, ce qui aurait pu accentuer sa tendance paranoïaque, selon les enquêteurs. Depuis quelques mois, il semble que le couple ne vivait plus dans leur maison, comme en témoignent le jardin en friche ou l'absence d'éclairage.
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