De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Si de nos jours, l’usage du timbre est de moins en moins fréquent, puisque les échanges se numérisent en masse, il passionne toujours une poignée d'aficionados, qui prennent le sujet très au sérieux.
Ce sont les philatélistes. Et leur art de collectionner confère presque à la science. Car l’étude des timbres regorge de détails historiques et de spécificités qui méritent souvent d’être examinées à la loupe.
Ainsi, chaque timbre est référencé par un numéro d’identification lié à son ordre d’émission.
Tous ces numéros sont répertoriés dans les catalogues dits de cotation (Yvert & Tellier, Michel, Stanley & Gibbons, Scott…), sorte de “bibles” des philatélistes.
Cette cotation donne un ordre idée de la valeurd’un timbre, mais le prix que l’on en tire, très souvent, n’excède pas 40% de son montant.
Toutefois, certains timbres sont si rares et si recherchés qu’ils se vendent plusieurs milliers d’euros… Découvrez dans notre diaporama si vous en possédez l’un deux.
Timbres de collection : comment estimer leur valeur ?
Si vous possédez une collection de timbres bien fournie, vous êtes peut-être assis sur un véritable trésor. Toutefois, pour que votre timbre ait une chance d’intéresser les spécialistes, il doit avant tout :
- être en bon état : la valeur d’un timbre neuf (non oblitéré) est en général 50% à 2 fois plus cher qu’un timbre oblitéré, explique le site info-collection
- être ancien : les timbres anciens et rares sont ceux qui se revendent le mieux
- être “local” : en France, la plupart des collectionneurs accumulent les timbres nationaux ou issus des territoires et anciennes colonies
- être “spécial” : les éditions célébrant un évènement mondial, ou faisant partie d'une collection spéciale, sont très recherchés.
Le timbre le plus cher du monde s’est vendu pas moins de 7,9 millions d’euros aux enchères en juin 2014, à New York. Il s’agit du 1 Cent Magenta, un timbre octogonal sans dent représentant un voilier, imprimé en Guyane Britannique en 1856.
Pour faire estimer au mieux vos précieux bouts de papier, renseignez-vous auprès d’une association de philatélistes, ou consultez les catalogues de cotation les plus récents.