Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
"Vladimir Poutine est en train de faire la même chose que Hitler". Ces mots prononcés par le prince Charles, lors de son récent voyage à l'étranger, ne sont pas passés inaperçus, notamment par le quotidien britannique The Daily Mail. Le prince de Galles faisait alors référence aux interventions répétées du président russe en Ukraine, qu'il a comparées à celles orchestrées par le dictateur allemand lors de l'annexion des Sudètes et de la Pologne en 1938 et 1939.
•A lire aussi : Sotchi 2014 : Google répond à Poutine avec un Doodle gay-friendly
Dans son article publié ce mercredi, le tabloïd rapporte cet épisode qui s'est déroulé lors de la réception donnée au Canada en l'honneur des vétérans de la Seconde guerre mondiale. Après avoir rendu hommage aux anciens combattants du conflit dans le musée de l'immigration de Halifax, le prince Charles s'est brièvement entretenu avec une employée bénévole nommée Marienne Fergusson. Rescapée de la Shoah, celle-ci lui a raconté les circonstances de son départ de Pologne vers le Canada avec sa famille avant le déclenchement des hostilités.
"Nous ne commentons pas les conversations privées"
C'est à l'issue de ce récit que le fils aîné de la reine Elizabeth II s'est fendu de ce commentaire pour le moins surprenant sur Vladimir Poutine. Selon The Daily Mail, plusieurs témoins ont asssités à la scène. L'entourage du prince de Galles a aussitôt réagi à l'affaire, indiquant que de tels propos tenus lors d'une "discussion privée à caractère empathique ne sauraient avoir une portée publique et politique". "Nous ne commentons pas les conversations privées", a, quant à elle, déclaré un porte-parole de Clarence House, les services de l'héritier du trône britannique à Londres.
Les déclarations polémiques du prince Charles rappellent celles d'Hilary Clinton. L'ancienne secrétaire d'Etat américaine avait déclaré en mars que si l'attribution des passeports russes par Moscou aux habitants de Crimée avait un air de déjà-vu," c'était parce que Hitler a fait la même chose dans les années 30".