De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
L’édifice en l’honneur du pape Jean-Paul II n’est pas du goût de la Fédération de la Libre Pensée, une association qui dénonce méthodiquement ce qu’elle considère comme pouvant porter atteinte à la laïcité. Dans leur viseur cette fois-ci, ce monument représentant le pape, érigé sur une place de Ploërmel (Morbihan) et surmonté d’une croix.
"Rendez-vous compte ! Un monument catholique haut comme un immeuble de 3 étages, à l'inauguration duquel était présent un représentant du Vatican, et qui devient un lieu de pèlerinage…", a déclaré Pierrik Le Guennec, membre de l’association, au Figaro.
Au bout de dix ans, la Libre Pensée a finalement obtenu gain de cause auprès du Tribunal administratif de Rennes qui a jugé la statue contradictoire avec la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l’État. La croix surmontant l’édifice ayant été jugée comme présentant "un caractère ostentatoire".
Leur victoire emblématique : faire retirer les crèches de Noël
Ce n’est pas la première "victoire" pour cette association au slogan sans équivoque : "Ni dieu, ni maître, à bas la calotte, vive la Sociale !".
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En janvier 2014, elle avait fait reculer la municipalité de Publier, en Haute-Savoie, qui avait érigé une statue de la Vierge Marie dans un parc public. Le maire avait tenté de faire machine arrière en revendant la parcelle où se situait la statue à une association cultuelle pour un prix dérisoire. Dans un communiqué, la Libre Pensée faisait part de son mécontentement : "Il n'est pas dans les prérogatives d'un maire ou d'un élu de dire qu'un Dieu ou une Déesse existe ou n'existe pas."
Mais le coup d’éclat de l’association fut à l’approche du Noël 2014, quand le tribunal administratif de Nantes a interdit la crèche de la nativité au conseil général de la Vendée. Ce dernier avait l’habitude, tous les ans, d’installer âne, bœuf, et santons… mais c’était sans compter la Libre Pensée qui avait déposé un recours administratif deux ans plus tôt. "Il s'agit d'une crèche de la nativité, donc c'est un emblème religieux, d'une religion particulière", déclarait le président de l'association de Vendée.
L’interdiction avait provoqué un vif émoi et un emballement médiatique autour de cette affaire dont beaucoup craignait qu’elle fît jurisprudence. Ainsi de Robert Ménard, maire de Béziers, qui, en signe de soutien, avait installé une crèche dans le hall de l’Hôtel de ville.
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