Société
Mauvaise surprise pour ce quinquagénaire qui a découvert que sa banque avait clôturé son livret A sans l’en informer. Il a perdu 27 000 euros d’économies. Explications.
Dix ans après l’attentat survenu le 7 janvier 2015 à la rédaction du magazine satirique, les hommages se multiplient. L’occasion de se souvenir de l'œuvre des artistes assassinés ce jour-là.
Toujours Charlie. Dix ans après la fusillade à la rédaction de Charlie Hebdo suivie d'attaques à Montrouge puis dans un magazin Hyper Cacherporte de Vincennes, des hommages sont prévus en France.
Les attentats de janvier 2015
Pour rappel, le 7 janvier 2015, les frères Cherif et Saïd Kouachi pénétraient en menaçant une employée au siège du journal satyrique Charlie Hebdo, au numéro 10 de la rue Nicolas Appert dans le XIe arrondissement à Paris. Il tuent d'abord Frédéric Boisseau, chargé de maintenance d'un sous-traitant qui travaillait dans l'immeuble puis font face à l'équipe de journalistes qui tient alors sa conférence de rédaction. Charb, directeur de la publication ainsi que les dessinateurs Tignous, Honoré, Cabu et Wolinski sont abattus, de même que l'économiste Bernard Maris, la psychanalyste Elsa Cayat, le correcteur Mustapha Ourrad, Franck Brinsaolo (chargé de la protection de Charb), un invité, Michel Renaud, fondateur d'un festival. Au cours de leur fuite, les assassins exécutent ensuite Ahmed Merabet, un gardien de la paix qui se trouvait Boulevard Richard-Lenoir. De nombreuses personnes ont été blessées, sont le webmaster Simon Fieschi, décédé en 2024.
"Je suis Charlie"
Le lendemain, une fusillade a lieu à Montrouge au cours de laquelle Clarissa Jean-Philippe, policière, est tuée par Amedy Coulibaly, un proche des frères Kouachi. Ce dernier prend les employés et les clients d'une supérette cacher de la porte de Vincennes en otage le 9 janvier. Il tue quatre personnes avant d'être abattu par les forces de l'ordre. Le même jour, les frères Kouachi, qui avaient pris en orage un employé dans une imprimerie à Dammartin-en-Goële, sont à leur tour à abattus.
Le dimanche 11 janvier, une manifestation d'une ampleur inédite pour la liberté d'expression et contre l'antisémitisme a lieu en France et dans le reste du monde. Sur les gerbes de fleur, les pancartes, les milliers de dessins griffonnés, une phrase : "Je suis Charlie", slogan, créé par le graphiste Joachim Roncin.
Hommages
Depuis les attaques à la liberté d'expression ont continué à faire des victimes dans le monde et en France, notamment le professeur d'histoire-géographie Samuel Paty, décapité le 16 octobre 2020 après avoir montré des caricatures de Charlie Hebdo en cours d'éducation civique. Le procès en première instance s'est tenu en décembre 2024 à Paris.
Concernant les hommages prévus pour commémorer ces attentats, un numéro spécial de Charlie Hebdo doit paraître le 7 janvier 2025. Des émissions sont également prévues sur les chaînes du service public ainsi que sur TF1 et M6.
Vidéo du jour
Vous trouverez ci-après des exemples tirés de l'oeuvre des dessinateurs assassinés lors de ces attentats.
"C'est dur d'être aimé par des cons"
1/9
Sur cette Une de Charlie Hebdo apparaît l'un des dessins de Stephane Charbonnier, "Charb", qui avait provoqué une polémique au moment de sa parution, dans la foulée de la publication de caricatures danoises mettant en scène une image de Mahomet. Un documentaire de 2008 reprend la citation du phylactère "c'est dur d'être aimé par des cons" et suit le procès qui avait été intenté l'année précédente contre le journal.
"Charia hebdo"
2/9
. En 2011, après l'incendie criminel qui avait touché la rédaction, Charb, devenu directeur de la publication, pose devant les décombres avec la Une du magazine rebaptisé "Charia Hebdo".
Le Grand Duduche
3/9
Parmi les oeuvres les plus marquantes de Jean Cabut (Cabu) figure le personnage du Grand Duduche. Un lieu lui est dédié à Châlon-en-Champagne. Un autre personnage très célèbre du dessinateur : "Le Beauf".
"Le nez de Dorothée"
4/9
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