271 000. C’est le nombre de victimes de violences conjugales en 2023, soit une hausse de 10% en un an en France. Voici les départements particulièrement concernés.
Deux jours après le triple attentats-suicide qui a fait 36 morts et plus de 150 blessés selon le dernier bilan provisoire, on en sait un peu plus sur le profil des victimes. Ainsi, a-t-on appris mercredi que parmi elles figuraient un père de famille tunisien, Fatih Bayoudh. Selon les informations du site tunisien Business News, ce chef de service de pédiatrie à l’hôpital militaire de Tunis, il avait fait le trajet jusqu’en Turquie pour venir chercher son fils. Ce dernier était parti quelques mois plus tôt faire faire le djihad en Syrie et en Irak. Arrêté par les autorités turques, le jeune homme s’était finalement laissé convaincre par son père d’abandonner son projet de combattre dans les rangs de l’Etat islamique, après plusieurs mois de négociation. "On ne sait pas précisément ce qu’il a fait" dans ces deux pays, mais le consulat de Tunisie à Istanbul était en contact "avec la famille Bayoudh depuis décembre", a indiqué le directeur général des Affaires consulaires au ministère des Affaires étrangères, Fayçal Ben Mustapha.
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Sa mort a déclenché une vive émotion sur les réseaux sociauxArrivé en premier à Istanbul, Fatih Bayoudh attendait son épouse qui venait le rejoindre lorsque le triple attentat-suicide a eu lieu à l’aéroport d’Atatürk. Le père de famille y a été tué. On ignore pour le moment si sa femme y a, elle, survécu. L’annonce de la mort du médecin a provoqué une vive émotion sur les réseaux sociaux. De nombreux internautes ont en effet pointé la triste ironie de son décès tragique, et rappelé que Fatih Bayoudh s’était consacré à plusieurs causes humanitaires à travers le monde.
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