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A l’issue de sa garde à vue, Ayoub El Khazzani, l’auteur de l’attaque dans le Thalys, a été mis en examen dans la nuit de mardi à mercredi par le parquet de Paris pour tentatives d'assassinats, association de malfaiteurs et détention d'armes en relation avec une entreprise terroriste. Le jeune homme, qui affirme avoir trouvé l’arme dans un sac caché dans un parc près de la gare de Bruxelles, a expliqué aux enquêteurs avoir profité de l’occasion pour détrousser les passagers du train.
Toutefois, François Molins, le Procureur de la République de Paris, avait déjà indiqué lors d’une conférence de presse ne pas croire aux déclarations "fantaisistes" du jeune homme. Ainsi, à la suite de l’enquête, le parquet a tiré la conclusion que le projet du terroriste présumé était "ciblé et déterminé".
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Avant de passer à l'acte, Ayoub El Khazzani a consulté une vidéo appelant au jihad
En cause : l’important arsenal retrouvé dans son sac de voyage (un fusil d'assaut accompagné de 270 balles, un pistolet Luger, un cutter et une bouteille d'un demi-litre d'essence). De plus, l’homme avait déjà été signalé pour ses relations avec des islamistes jugés radicaux. La France avait d’ailleurs émis une fiche S (pour "sûreté de l’Etat") à son sujet.
Juste avant de passer à l’acte, il a également regardé une vidéo de prêches appelant au jihad sur son téléphone portable, activé le matin même, une technique utilisée par les malfaiteurs pour ne pas être repérés. Aussi, le fait qu’il débourse 149 euros pour un billet de train alors que d’autres étaient moins chers étonne les enquêteurs, surtout que l’homme se présentait comme un "SDF".
Comme l’a expliqué François Molins, les enquêteurs devront maintenant retracer le parcours d'Ayoub El Khazzani, et déterminer d’où viennent les armes et si l’homme avait des complices.
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