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Entendu par la sous-direction antiterroriste pour avoir agressé à la machette un enseignant juif à Marseille, l'adolescent de 15 ans a déclaré aux enquêteurs qu'il ne regrettait rienmême qu'il voulait mourir en "martyr".

Aucun regret, mais de la fierté. L’auteur présumé de l’agression d’un enseignant juif à Marseille, s’est montré déterminé lors de son audition devant la sous-direction antiterroriste. Le lycéen a "revendiqué son geste et exprimé une certaine fierté", affirmant "qu'il avait agi seul", "au nom d'Allah" et du groupe Etat islamique, a précisé une source proche de l'enquête, citée par BFMTV.

Selon la chaîne d’information, l’adolescent, qui doit fêter ses 16 ans la semaine prochaine, aurait expliqué aux enquêteurs que s’il avait réussi à tuer sa cible, il aurait photographiée son cadavre pour poster le cliché sur Twitter à l’instar de Yassin Salhi, qui avait fait des selfies avec le corps décapité de son patron à Saint-Quentin-Fallavier.

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Attaquer la police et mourir en "martyr"

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Aux enquêteurs, il aurait avoué avoir acheté sa machette au début du mois de janvier "pour attaquer des juifs", après avoir vu "des Palestiniens s'en prendre à des juifs à l'arme blanche en Israël". Il prévoyait de s'en prendre à la police avec un couteau afin de mourir en "martyr" sous leurs balles.

Sans antécédents judiciaires, ni psychiatriques, le jeune Turc, d’origine kurde, est issu d'un milieu "classique et normal", et a de bonnes notes au lycée, selon le parquet marseillais.

D’après l’enquête en cours, il se serait secrètement radicalisé via Internet et aurait prêté allégeance à Abou Bakr al-Baghdadi, le chef auto-proclamé de l'Etat islamique. En attendant, le lycéen, déféré depuis mercredi matin devant la justice, est toujours entendu par les autorités dans le cadre d'une enquête pour tentative d'assassinat aggravé en raison d'une appartenance religieuse en lien avec une entreprise terroriste.