De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Connaissez-vous la différence entre le taux plein automatique et la retraite complète ? La question peut sembler un tantinet piégeuse, tant les deux sujets se ressemblent, mais en pratique il s’agit de dispositifs spécifiques et parfois incompatibles, informe Notre-Temps sur son site. Le premier concerne les travailleuses et les travailleurs qui continuent à s’échiner jusqu’à l’âge de 67 ans et obtiennent dès lors leur taux plein en vue de la cessation d’activité. Deux scénarios sont alors possibles : soit l’individu en question dispose d’un nombre de trimestres de cotisation suffisant pour prétendre à un taux plein naturel, soit ce n’est pas le cas. Ces deux hypothèses reposent évidemment sur la liquidation des droits de l’individu, mais il peut aussi continuer à travailler s’il le souhaite.
Le taux plein automatique, cependant, ne signifie pas que notre futur retraité pourra jouir d’une pension optimale. Il lui garantit, en revanche, 50% du salaire moyen qu’il aura perçu au cours de ses 25 meilleures années de travail. C’est mieux qu’un départ à la retraite sans taux plein, lequel s’accompagne systématiquement d’une décote dont Planet a d’ores et déjà expliqué le fonctionnement, mais ce n’est pas encore parfait.
Qu’est-ce que la retraite complète ?
Une pension de retraite "parfaite", c’est-à-dire optimale, correspond à ce qu’on appelle la "retraite complète", poursuivent nos confrères. Même au taux plein automatique, la retraite n’est pas complète tant que l’on n’est pas en mesure d’afficher le nombre de trimestres de cotisation requis en fonction de sa date de naissance, du fait du mode de calcul choisi en France. La différence entre le nombre de trimestres obtenus et le nombre de trimestres requis joue un rôle prépondérant dans l’équation. Quiconque veut maximiser ses gains n’a donc d’autre choix que de présenter le bon nombre de trimestres.
Sans surprise, la retraite complète apparaît donc comme une solution nettement supérieure au taux plein automatique. Elle permet de bénéfificer d'une pension plus importante, parce que non amputée, et constitue de facto un pré-requis pour pouvoir toucher une éventuelle surcote. Celle-ci, ainsi que l'a déjà expliqué Planet, ne peut-être obtenue qu'à la force du poignet et à la sueur du front. Mais uniquement si l'on peut justifier du nombre de trimestres requis pour bénéficier du vrai taux plein...