Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
L’inflation est éprouvante pour vous ? Si vous bénéficiez d’une retraitecomplémentaire, vous êtes peut-être concerné par la décision d’un certain organisme... Il aura fallu moult débats afin d’y arriver. Les complémentaires retraites de l'Agirc-Arrco devraient finalement être revalorisées à hauteur de 5,1% à partir du 1er novembre 2022, bien que la CGT réclamait 6,2%, indique Capital.
Soit un peu moins que les dernières prévisions de l’inflation à 5,3% qu’avait estimé le gouvernement dans son projet de loi de finances, mais plus que les estimations pour 2023, l’amenant à 4,2%.En 2021, à titre comparatif, l’accroissement des complémentaires n’était que de 1%..Cette dernière complétera cette année la hausse de 4% de la retraite de base mise en place début septembre et rétroactive depuis juillet.
Pourquoi y-a-t-il une revalorisation ?
La raison pour laquelle les pensions de retraite sont grandement revalorisées est tout simplement… L’inflation.
En effet, ce scénario d’enchérissement n’a rien d’étonnant. Ce phénomène économique qu’est l’inflation a augmenté le coûtde la vie depuis un an, et les complémentaires doivent suivre.
Pour comprendre la situation, il faut s’intéresser au fonctionnement de l’application du taux. Le chiffre annoncé correspond à la règle de revalorisation fixée dans l’accord interprofessionnel de 2019. Or, cette majoration est déterminée “en fonction du salaire annuel moyen des ressortissants du régime, dans le cas où l’inflation est supérieure au salaire moyen. Ce qui est le cas actuellement.” indique le média Capital.
En ce sens, le calcul est rapidement faisable…
Revalorisation : comment est calculé le taux des complémentaires ?Dans le privé, l'évolution du salaire est à hauteur de 4,8%. Ajouter à cela 0,1% de “rattrapage” de l’année précédente plus un coup de pouce exceptionnel de l’organisme de 0,2% et le taux obtenu est 5,1%.
Une majoration qui a été lourdement débattue entre le patronat et les syndicats avant d’atteindre ce résultat, indique Le Monde. C’est que l'Agirc-Arrco marche sur des charbons ardents… Il faut absolument tenir le régime financier et l’obligation de conserver 6 mois de prestations en réserve sur 15 ans, c’est “la règle d’or” à ne jamais remettre en question... rappelle BFMTV.
Revalorisation : à combien s'élèvera-t-elle?
Même si cela ne semble pas être une somme conséquente, la réalité montre que 13 millions de personnes sont concernées par cette revalorisation. Le montant total des pensions s’élève à l’heure actuellement à approximativement 84 milliards d’euros par an. Le relèvement n’est donc pas anodin, les dépenses pour l’année bondiront de 4,2 milliards en ce sens, rapporte BFMTV.
En outre, avant d’être adopté définitivement, le conseil d’administration doit valider ce taux de 5,1% le 6 octobre prochain. “C e qui doit être une formalité”, rassure un syndicaliste…
Dans le privé, l'évolution du salaire est à hauteur de 4,8%. Ajouter à cela 0,1% de “rattrapage” de l’année précédente plus un coup de pouce exceptionnel de l’organisme de 0,2% et le taux obtenu est 5,1%.
Une majoration qui a été lourdement débattue entre le patronat et les syndicats avant d’atteindre ce résultat, indique Le Monde. C’est que l'Agirc-Arrco marche sur des charbons ardents… Il faut absolument tenir le régime financier et l’obligation de conserver 6 mois de prestations en réserve sur 15 ans, c’est “la règle d’or” à ne jamais remettre en question... rappelle BFMTV.
Revalorisation : à combien s'élèvera-t-elle?
Même si cela ne semble pas être une somme conséquente, la réalité montre que 13 millions de personnes sont concernées par cette revalorisation. Le montant total des pensions s’élève à l’heure actuellement à approximativement 84 milliards d’euros par an. Le relèvement n’est donc pas anodin, les dépenses pour l’année bondiront de 4,2 milliards en ce sens, rapporte BFMTV.
En outre, avant d’être adopté définitivement, le conseil d’administration doit valider ce taux de 5,1% le 6 octobre prochain. “C e qui doit être une formalité”, rassure un syndicaliste…