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Comment savoir à quel âge il est possible de partir à la retraite ? La question, c’est un fait, travaille de nombreux actifs. Il existe aujourd’hui, comme l’expliquait récemment Planet dans le cadre de son dossier sur les droits à la retraite des Françaises et des Français, une conséquente méconnaissance de ce à quoi il est théoriquement possible de prétendre. Cette dernière concerne aussi l’âge de la cessation d’activité. Pire encore : la question peut s’avérer d’autant plus confuse qu’il n’existe pas qu’une seule réponse, comme l’expliquait récemment le site spécialisé La Retraite en Clair.
Dans les faits, et c’est peut-être par là qu’il faut commencer, il existe trois paliers légaux que l’on peut apparenter à un âge légal de départ. Le premier est fixé à 62 ans et constitue sans doute le plus connu des Françaises ainsi que des Français. Le second est fixé à 67 ans et le dernier à 70 ans. Récapitulatif.
Trois âges de départ à la retraite : de quoi parle-t-on, au juste ?
- Le départ à la retraite à 62 ans correspond à l’âge minimal à partir duquel il est possible de partir à la retraite. Pour pouvoir y prétendre, il faut cependant remplir un certain nombre de critères : une condition d’âge (62 ans, encore une fois) et une autre de durée de cotisation (le nombre de trimestres cotisés minimal déterminé en fonction de son année de naissance, ainsi que déjà expliqué Planet). Remplir ces deux conditions, c’est l’assurance de percevoir sa retraite de base à taux plein. Dans le cas contraire, il est possible de repousser son départ jusqu’à ne plus souffrir d’une décote.
- A 67 ans, tout salarié n’ayant pas cotisé le nombre de trimestres nécessaires pour prétendre une pension sans pénalité de minoration peut tout de même partir sans décote. Cela ne veut pas dire qu’il aura une pension maximum : elle est alors calculée au prorata du nombre de trimestres validés.
- A compter de 70 ans, le salarié ou l’active qui continue à travailler s’expose pour sa part à une mise à la retraite d’office. C’est son employeur qui peut décider, sous réserve d'entamer les bonnes démarches de le ou la mettre à la retraite. Il doit alors adresser un préavis légal, comme dans le cas d’un licenciement et l’indemnité de mise à la retraite est la même que celle qui aurait dû être payée dans ce cas de figure.
Ceci étant dit, la décision de partir à la retraite ne dépend pas que de son âge. D’autant que celui-ci est susceptible de changer, rappelle Notre Temps sur son site. Le président de la République entend progressivement repousser l’âge de départ à la retraite à 65 ans. Selon les différentes hypothèses envisagées par nos confrères, les premiers concernés pourraient être nés entre 1966 et 1969.
Montant de la pension : comment savoir à quel âge partir ?
En l’état actuel des choses, le montant de la retraite dépend de différents éléments. Le plus important de ceux-ci n’est autre que le nombre de trimestres cotisés. Ce n’est toutefois pas le seul, comme le rappelle l’administration française sur le site du service public. Le montant de la pension de retraite du régime général de l’Assurance vieillesse est ainsi déterminé, peut-on y lire : “Revenu annuel moyen X Taux de la pension X (Durée d'assurance au régime générale limitée à la durée d’assurance pour obtenir une pension au taux plein selon l’année de votre naissance) / Durée d’assurance pour obtenir une pension à taux plein”.
Ce mode de calcul étant établi, il convient alors de réaliser ses propres arbitrages (le taux plein vaut-il de s’échiner plus longtemps, par exemple ?) afin de déterminer à quel âge il est possible de partir à la retraite.
Quels outils pour faciliter son départ à la retraite ?
Deux critères essentiels sont donc à prendre en compte avant de savoir à quel moment il sera finalement possible de partir à la retraite. La dimension légale, d’abord, laquelle peut parfois varier en fonction de la réalité du parcours professionnel (départ anticipé pour carrière longue, par exemple, travail dans certaines entreprises à statut, etc) mais aussi la dimension financière.
Dès lors que la question porte sur ce deuxième volet, il est important de se rappeler que même sans avoir à travailler jusqu’à 67 ans ou 70 ans, il est possible de faire appel à des outils susceptibles de gonfler le montant de la rémunération une fois à la retraite. C’est le cas de l ’épargne retraite, par exemple, mais aussi de l’assurance-vie, ou du viager…