De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le dispositif de retraite progressive devient, peu à peu, un recours utilisé par les futurs retraités, qui souhaitent arrêter, de façon graduelle, leur activité professionnelle. Si les salariés du secteur privé sont souvent concernés, les agents contractuels de la fonction publique possèdent également le droit d’en bénéficier sous différentes conditions. Explications.
Retraite progressive : quel fonctionnement pour les salariés du privé ?
La retraite progressive est, tout d’abord, ouverte aux salariés du secteur privé, mais aussi aux agents travaillant sous contrat dans un service de l’Etat, d’une collectivité territoriale, d’un hôpital ou d’un établissement public. Elle leur permet ainsi de cesser progressivement de travailler avant de partir définitivement à la retraite. Pour en bénéficier, il faut se trouver deux années avant l’âge légal de départ à la retraite, mais aussi justifier de 150 trimestres de cotisations retraite. Il est également nécessaire d’exercer une ou plusieurs activités à temps partiel, d’une durée comprise entre 40% et 80% de la durée du travail.
Retraite progressive : qu’en est-il pour les fonctionnaires ?
La récente réforme des retraites a récemment acté l’extension de la retraite progressive au secteur public. En conséquence, elle étend ce dispositif aux agents publics en fin de carrière afin de les autoriser à travailler à temps partiel tout en percevant une partie de leur retraite. Ce sont surtout les professeurs qui sont visés par ce processus avec une perspective de 60% de rémunération et 40% de retraite par anticipation. Grâce à cette récente décision, le gouvernement entend ensuite placer au cœur du débat la question de l’usure professionnelle dans la fonction publique territoriale et dans les hôpitaux.