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Vous n’ignorez sans doute pas que la pension d’un retraité sur six fait l’objet d’une erreur. C’est une situation grave, en cela qu’elle contribue à appauvrir des retraités d’ores et déjà en voie de précarisation. Pour autant, c’est loin d’être la seule raison pour laquelle ces derniers perdent de l’argent. Récemment encore, indique Capital, de nombreux assurés ont dû faire face à la baisse de leurs revenus potentiels du fait d’une mesure prise par l’Agirc-Arrco en 2019. Ses premiers effets se font enfin ressentir, comme l’expose le rapport annuel publié ce jeudi 20 mai 2021 par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees).
A certains égards, il est sans doute possible de parler - là aussi - d’une erreur. Toutefois, celle-ci serait bien davantage du fait des assurés qui n’auraient éventuellement pas pris en compte la réalité de l’impact d’un dispositif tel que celui dont nous parlons. D’autres, peut-être, ne se sont simplement pas renseignés sur la question… et en payent désormais le prix. En cause ? Le “coefficient de solidarité”. Il s’agit d’un dispositif pensé pour pousser les uns et les autres à travailler plus longtemps ; pour peu qu’ils aient exercé dans le privé.
Retraite : en quoi consiste le coefficient de solidarité ?
Le coefficient de solidarité, rappellent nos confrères, correspond fondamentalement à un système de bonus/malus. Il concerne un nombre conséquent de retraités, puisque tous les anciens travailleurs issus des rangs du privé y seront à termes confrontés. Dans l’immédiat, cependant, 370 000 assurés ont dû y faire face. Il s’agit bien évidemment de celles et ceux qui ont pris leur retraite à l’âge du taux plein plutôt qu’en la retardant d’un an. Ils ont donc écopé d’une minoration du montant de leur pension… Sauf cas particuliers.
Retraite complémentaire : combien coûte le coefficient de solidarité ?
Concrètement, cela signifie que dans l’essentiel des cas, partir à la retraite à l’âge du taux plein vous fera perdre de l’argent. Mais combien au juste ? En soi, note encore Capital, le montant est potentiellement conséquent.
En effet, le malus imposé correspond à 10% des revenus mensuels perçus par le retraité frappé d’une minoration. Et ce… pendant trois ans. A titre de comparaison, pour une pension de 1 393 euros mensuels - ce qui correspond au montant moyen que perçoivent les assurés dorénavant -, la perte se chiffre à 1 671 euros environ sur un an et à plus de 5 000 euros au total.
Fort heureusement, il est aussi possible de s’éviter ce type de sanction… Pour quiconque accepte de travailler davantage. Repousser son départ d’un an suffit à ne pas s’exposer aux coupes du coefficient de solidarité. En revanche, continuer à exercer passé 63 ans peut permettre l’obtention d’un bonus allant jusqu’à 30%. Seulement, il ne sera effectif que durant un an.
Retraite complémentaire : comment échapper au coefficient de solidarité ?
Cependant, insistent nos confrères, il est possible de s’affranchir du coefficient de solidarité. Du moins… Il était envisageable de le faire au moment de son lancement. Est-ce encore le cas aujourd’hui ? Et si oui, comment procéder ?
En tout et pour tout, 49% % des 370 000 personnes concernées n’ont pas pu bénéficier d’une exonération de coefficient de solidarité. Pour cela, il fallait être parti en retraite à l’âge de 62 ans… tout en étant capable de justifier d’une invalidité ou d’une inaptitude. S’avérer exonéré de Contribution sociale généralisée (CSG) constitue aussi une raison valable.